Date de publication :
mardi 7 février 2017
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Nonobstant l’assemblée régulière du 8 février, les membres de l’Association étudiante du Cégep de Sherbrooke (AÉCS) sont convoqués à une assemblée générale de vote de grève qui aura lieu au début de la semaine prochaine, fort probablement le mardi 14 février. La proposition qui sera soumise aux voix réclame la tenue d’une grève d’un jour permettant aux étudiantes et aux étudiants de participer à une manifestation en marge des Rendez-vous de la main-d’œuvre dans la ville de Québec le 16 février prochain.
La tenue de l’assemblée fait suite à une demande initiée par le Comité unitaire du travail étudiant (CUTE) du Cégep de Sherbrooke, demande formellement appuyée par plus de 200 personnes. Mentionnons qu’on trouve des CUTE dans plusieurs universités et cégeps. Ces groupes d’action portent deux revendications principales :
La question de la rémunération des stages a été particulièrement visible dans les médias lors du récent conflit de travail qui opposait les doctorantes et doctorants en psychologie (FIDEP) et les universités. De fait, après quatre mois de grève, ils ont obtenu d’être rémunérés pendant leur internat. Les étudiantes et étudiants en éducation de l’UQAM (ADEESE) demandent maintenant un traitement semblable.
Pour en savoir plus sur les revendications et les arguments du CUTE, consultez le site :
https://www.travailetudiant.org/#
La direction du Cégep de Sherbrooke devrait communiquer rapidement avec la communauté collégiale pour officialiser la levée de cours le 14 février. Dès que plus d'information sera disponible, l’exécutif du SPECS-CSN communiquera ses consignes, en particulier en ce qui a trait à la marche à suivre en cas de piquetage symbolique ou de grève. Si vous avez des questions, n’hésitez pas contacter le bureau syndical.
Suivi du CIDS sur le partage des compétences entre les disciplines d'un programme
Le 25 janvier dernier, une trentaine d’enseignantes et d’enseignants de presque tous les départements ont participé au Conseil interdépartemental syndical (CIDS) qui visait à réfléchir sur le partage des compétences entre les disciplines d’un programme. La discussion, fort riche, a permis de dégager certains grands enjeux centraux, auxquels nous vous invitons à réagir en consultant le compte rendu de la rencontre.
Rappelons qu’il s’agissait ici d’une première étape de réflexion sur le sujet, qui a permis d’abord à l’équipe syndicale de nourrir sa position dans ses travaux avec la direction sur une éventuelle Politique institutionnelle de gestion de programmes (PIGP), mais aussi d’amorcer les travaux d’un chantier « programme » prévu pour l’an prochain, à travers lequel l’assemblée devra discuter de la question des programmes au sens large.
Dans le même ordre d’idées, soulignons que la FNEEQ se penche du même coup sur le sujet, ce qui nous permettra d’unir nos orientations et, éventuellement, nos revendications, à celles de nos collègues en dehors de Sherbrooke.
Résolution adoptée au regroupement cégep de la FNEEQ tenue les 26 et 27 janvier dernier :
Que le regroupement cégep mandate la coordination pour faire les travaux nécessaires en vue de la mise en place d’un processus qui permettra la consultation de l’ensemble des départements et des disciplines dans les différents collèges concernés par la révision d’un programme technique donné.
Rassemblement estrien contre l'évasion fiscale
À l’appel de la Coalition Main rouge (nonauxhausses.org) et de Solidarité populaire Estrie (SPE), nous sommes conviés à nous joindre au rassemblement estrien contre l’évasion fiscale qui se tiendra le 21 février prochain. Sous le thème du « Paradis » pour les paradis fiscaux, présents davantage dans le sud, il sera de mise de porter jupe hawaïenne et colliers de fleurs, ainsi que de brandir nos pancartes dénonçant l'évasion fiscale.
« Au moment où il annonçait des surplus budgétaires de 1,7 milliards $, en décembre dernier, le gouvernement Couillard a lancé quelques maigres promesses d’investissements en santé et en éducation.
Les sommes annoncées sont insuffisantes pour réparer les dégâts causés par les coupes des dernières années. Les politiques d'austérité ont saccagé le système de santé, asphyxié le monde de l’éducation, détruit le filet social et se sont attaquées aux plus vulnérables d’entre nous. Les inégalités sociales ont continué de s'accroître.
Pendant ce temps, le gouvernement québécois se fait complice du Big Four (EY, KPMG, PWC et Deloitte), quatre grandes compagnies internationales qui facilitent et encouragent l’évasion fiscale et l’évitement fiscal des plus riches et des grandes entreprises. Or, en luttant plus sérieusement contre ce phénomène, il pourrait récupérer 740 millions $ qui échappent aux caisses de l’État chaque année.
Devant un gouvernement qui fait la sourde oreille, une seule solution s’impose : augmenter la pression pour le forcer à aller chercher l'argent qui nous échappe. Le 21 février prochain, on s’attaque directement à l'un des centres nerveux de l’évasion fiscale et de l'évitement fiscal et on revendique un réinvestissement massif dans les services publics, les programmes sociaux et l'action communautaire autonome. »
Texte repris de l'événement facebook de la Coalition main rouge
Mardi 21 février On vous attend en grand nombre ! Des membres de l’exécutif SPECS-CSN seront présents, |
Pour s’informer avant l’action, une formation sur l’évasion fiscale organisée par la TROVEPE aura lieu à la Coopérative funéraire de L’Estrie, situé au 485, rue du 24 juin à Sherbrooke le 15 février à 13h30. Pour plus de détails, consultez l'événement facebook créé pour l'occasion.
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Poste téléphonique #5330 info@specs-csn.qc.ca VP à l'information et à la mobilisation : Mathieu Poulin-Lamarre Agent de bureau : Luc Loignon |