Date de publication :
jeudi 20 février 2020
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Élections à l'exécutif pour 2020-2021
Annonce des intentions des membres actuels de l’exécutif
En vue de l’assemblée générale annuelle lors de laquelle auront lieu les élections au comité exécutif du SPECS-CSN, les membres de l’exécutif ont choisi, par souci de transparence, d’annoncer publiquement leur intérêt à solliciter ou non un poste pour l’année 2020-2021.
Rappelons que tous les postes au bureau exécutif sont annuellement mis en élection. Cette annonce des intentions des membres actuels de l’exécutif ne doit en rien décourager quiconque désirant le faire de se présenter sur l’un des postes.
Vous pouvez déjà inscrire à votre agenda que l'assemblée générale annuelle aura lieu le jeudi 9 avril 2020 sur l'heure du midi.
Vendredi dernier, avant le début des cours, le Département de soins infirmiers a occupé l’entrée du pavillon 2 pour partager ses réalités avec la communauté. Cette action a attiré l’attention de Radio-Canada, ce qui nous a propulsé d’un océan à l’autre de par la couverture en directe qu’a fait RDI matin. On a aussi parlé de nous au Téléjournal Estrie.
[Pour voir l’article sur le site de Radio-Canada]
Mardi matin, c’est le Département de mathématiques qui a bravé le froid et qui a interpellé la communauté du pavillon 2.
Joignez-vous à nous pour les prochaines actions. Le mardi 25 février, nous serons présents avant le début des cours devant le CAP avec le Département d’éducation physique ET, toujours le 25 février, à 11h30 avec le département de philosophie entre les pavillons 3 et 6.
Consultez le calendrier syndical pour toutes les informations.
Retour sur la présentation des principes adoptés en assemblée générale concernant les services adaptés
Le 10 septembre dernier, l’assemblée générale du SPECS-CSN a adopté à la majorité une proposition faisant intervenir deux principes concernant les services adaptés1. Rappelons que lors de cette rencontre, l’intention de l’assemblée était, tel que libellé dans le procès-verbal,
« d’amorcer la discussion avec la direction et entre les syndicats autour du travail d’équipe tout en étant préoccupé par l’intérêt des étudiant.es. »
Voici l’historique des démarches qui ont été entreprises depuis, les réactions que les principes adoptés ont suscitées et là où en est le dossier.
Une première rencontre a eu lieu neuf jours après l’assemblée syndicale avec Éric Gagné, directeur des études, et Petra Funk, directrice du Centre des médias, afin de présenter les deux principes en question. Il est dans la culture du SPECS d’adresser ses diverses requêtes spécifiquement à la direction et le SPECS laisse la direction juger des personnes les mieux placées pour s’asseoir autour de la table. En l’absence du personnel des services adaptés, les discussions ont à ce moment-là porté uniquement sur des éléments du premier des deux principes, les personnes pouvant apporter des avis plus particuliers et signifiants sur le second principe n’étant pas à cette rencontre.
Par la suite, à la demande de Geneviève Corbeil, présidente du Syndicat du personnel professionnel, Julie Dionne et Jean Fradette l’ont rencontrée afin d’expliquer la démarche espérée par le SPECS. Mme Corbeil a alors spécifié que la teneur de la proposition discutée en assemblée générale n’avait pas laissé insensibles les professionnel.les, en particulier le conseiller et les deux conseillères qui œuvrent aux services adaptés, du fait que leur professionnalisme et leur autonomie professionnelle semblaient être remis en cause. Le champ d’expertise des conseillères et conseillers aux services adaptés est reconnu par l’assemblée du SPECS-CSN et leur travail ainsi que celui des employé.es de soutien du service a été souligné comme un travail de qualité, mené dans le meilleur intérêt des étudiantes et des étudiants en situation de handicap ou à besoins particuliers. D’ailleurs, le procès-verbal de l’assemblée du SPECS-CSN fait foi des discussions à cet effet :
« Plusieurs membres soulignent l’importance de l’apport des conseillers et des conseillères et rappellent leur soutien à ces professionnel.le.s qui sont en manque d’effectifs. »
Le mardi 19 novembre, des membres de la direction, dont Danielle Ferland, directrice des ressources humaines et Éric Gagné, directeur des études, ont réuni autour d’une même table les conseillers et conseillères des services adaptés ainsi que des membres du comité exécutif du SPECS-CSN et du comité exécutif des professionnel.les. L’objectif de cette rencontre était de présenter les principes en question, d’entendre les préoccupations de chacune et de chacun et de prendre conscience des malaises générés chez des professionnel.les par l’adoption des deux principes. Les échanges ont dans un premier temps permis l’expression des divers inconforts vécus dans ce dossier.
Pour ce qui est du respect des ententes établies entre les étudiant.es fréquentant les services adaptés et les enseignant.es (en référence au principe 1), les conseillères et conseillers aux services adaptés ont nommé :
La mise en place relativement récente d’un formulaire d’incident permet de contacter rapidement la direction des services adaptés pour toute situation qui pourrait inquiéter un.e enseignant.e quant aux modalités de passation d’un examen, par exemple. Ainsi, les enseignantes et les enseignants éprouvant le besoin d’exprimer des doléances devraient s’adresser à la direction des services adaptés.
Pour ce qui est de l’instauration d’une mesure de soutien aux apprentissages particulière ou ne s’appliquant qu’à une ou quelques disciplines (en référence au principe 2), les personnes conseillères aux Sservices adaptés ont nommé :
Pour ces raisons, les conseillères et conseillers aux services adaptés ne s’engagent pas tel que souhaité dans le principe 2 à rencontrer systématiquement les enseignant.es concerné.es pour discuter de la cohérence d’une mesure qualifiée de hors du commun avec les compétences visées, avant que cette mesure ne soit suggérée à l’élève. Dans la mise en œuvre d’une mesure, l’enseignante ou l’enseignant a la latitude de contacter le conseiller concerné ou la conseillère concernée afin de présenter les possibles écueils envisagés, le cégep doit toutefois satisfaire à ses obligations légales.
Le dernier aspect figurant au principe 2 n’a pas été discuté, le temps prévu pour la rencontre étant écoulé. Il sera traité éventuellement.
Il a été convenu avec les personnes présentes à la rencontre de poursuivre la sensibilisation auprès du personnel en général, particulièrement les enseignant.es, afin que soient effectivement appliquées les mesures prescrites. En vertu des obligations légales, le personnel « a la responsabilité de collaborer à la mise en place des mesures d’accommodement qui ont lien direct avec la classe, les travaux, les évaluations ou les stages »2. Dans les prochains mois, une tournée des personnes conseillères aux services adaptés est prévue dans les départements. Il est également possible que lors de l’accueil des nouveaux membres du personnel, soit intégré un volet relatif à la sensibilisation à avoir à l’égard des étudiant.es concerné.es.
Lors de l’assemblée générale du 10 septembre 2019, l’importance d’aborder les discussions sur le sujet avec sensibilité a été exprimée par des membres. Une proposition formelle comme celle retenue ne résume jamais l’ensemble des discussions et des préoccupations nommées avant le vote sur ladite proposition. Dans le cas qui nous préoccupe, force est de constater qu’à la lecture des principes adoptés, le texte n’a clairement pas eu la même résonance pour tous et toutes au Cégep.
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1. Principe 1
Lorsque la demande d’examen Omnivox de l’étudiant.e a été confirmée par l’enseignant.e, il y a officiellement une entente relativement à l’évaluation. Lorsque cette entente précise :
chacun des éléments de l’entente doit être respecté par les services adaptés, à moins que des circonstances exceptionnelles liées à une situation de force majeure l’empêchent, auquel cas l’enseignant.e sera mis.e au courant dans les meilleurs délais possibles afin qu’une nouvelle entente soit établie quant aux divers aspects à considérer.
Principe 2
Lorsque les conseillers.ères des services adaptés établissent dans le plan d’intervention d’un.e étudiant.e
2. Cadre de référence institutionnel pour une vision commune de l’inclusion des étudiantes et des étudiants en situation de handicap, 1er février 2017, page 4.
Pour souligner le lancement de la marche mondiale des femmes et de la journée internationale des droits des femmes 2020, le comité femmes du SPECS vous invite à l’événement suivant :
Palmarès des cégeps : réaction de la FNEEQ
Figure 1 : Publicité du Journal de Montréal.
La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) dénonce fortement le classement des cégeps publié dans les journaux de Québecor.
« Nous n’en reconnaissons ni l’utilité ni les fondements et encore moins les résultats. Cette initiative repose sur un principe de compétition malsaine qui pervertit la mission première de ces établissements d’enseignement supérieur. Les cégeps ne sont pas des produits de consommation dont on peut mesurer la valeur marchande et, à l’heure où certains d’entre eux se livrent une farouche concurrence pour attirer une “clientèle” internationale, ce palmarès ne peut que nuire à l’ensemble du milieu collégial », affirme Caroline Quesnel, présidente de la FNEEQ.
Quels que soient les critères sur lesquels est basée cette classification, il est difficile de croire qu’ils peuvent refléter la complexité et la multiplicité des enjeux en éducation supérieure. Le Collège de Rosemont ou le Collège Dawson n’accueillent pas des étudiantes et des étudiants ayant le même profil sociodémographique, et ne sont pas confrontés aux mêmes défis que le cégep d’Alma ou de Sherbrooke, par exemple.
L’absence de palmarès ne signifie pas que les cégeps sont laissés à eux-mêmes. Des mécanismes continus d’évaluation et de veille sont déjà déployés. Que ce soit lors des assemblées des départements, du conseil d’administration ou de la commission des études, le personnel enseignant et les autres membres de la communauté jouent un rôle actif dans l’analyse, mais aussi dans l’ajustement et l’amélioration des différents programmes. La formation collégiale est sanctionnée par un diplôme national et la FNEEQ tient à rappeler le principe fondamental qu’un DEC c’est un DEC partout au Québec.
La force des cégeps repose sur la collégialité, un concept cher aux enseignantes et aux enseignants, car c’est la gouvernance collégiale qui les distingue, entre autres, de l’entreprise privée. C’est aussi cette collégialité, à tous les niveaux, qui assure que celles et ceux qui sont en première ligne dans un établissement s’avèrent aussi les mieux placés pour répondre aux besoins de formation très diversifiés de la population étudiante.
« La qualité de nos cégeps se voit surtout attestée par les compétences et la qualité des diplômées et diplômés qu’ils forment, ce qui ne semble pas faire de doute étant donné leur contribution importante à la société québécoise », souligne Yves de Repentigny, vice-président et responsable du regroupement cégep de la FNEEQ-CSN.
La revue L’Actualité a renoncé depuis 2008 à son fameux palmarès des écoles, fortement critiqué pour ses effets néfastes. Personne ne s’en porte plus mal. Devant l’impossibilité de classer les cégeps, Québecor gagnerait en crédibilité s’il suivait la même voie.
[À lire : Lettre ouverte sur le palmarès des cégeps]
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Poste téléphonique #5330 info@specs-csn.qc.ca VP à l'information et à la mobilisation : Mathieu Poulin-Lamarre Agent de bureau : Luc Loignon |