Mardi 16 mars 2021
Annexe
Mobilisation en Soins infirmiers pour le maintien du DEC qualifiant
Pour soutenir les enseignant.es de Soins infirmiers
Pour soutenir les enseignant.es et le réseau de la santé québécois, vous êtes invité.es à déposer un commentaire d’un maximum de 200 mots ou 1350 caractères sur le site de l’OIIQ au plus tard le 19 mars 2021. Voici des commentaires-types à personnaliser et transmettre. Il vous suffit de sélectionner l'option qui correspond à votre situation pour obtenir une suggestion de commentaire à transmettre à l'OIIQ :
Si vous êtes :
- Enseignante ou enseignant des disciplines contributives;
- Enseignante ou enseignant;
- Membre qui a ou dont un proche a bénéficié de soins infirmiers.
Si vous êtes enseignante ou enseignant de Soins infirmiers :
Enseignantes et enseignants des disciplines contributives
Je travaille au Cégep de Sherbrooke et j’enseigne en (PRÉCISEZ) , une discipline contributive au programme de Soins infirmiers. Ce programme qui est offert dans tous les cégeps du Québec permet aux infirmières et infirmiers de faire face aux défis du XXIe siècle. Les enseignant.es de ces programmes adaptent en continu leurs enseignements de façon à ce que les compétences acquises par les finissant.es répondent aux attentes élevées des milieux de santé auxquels elles et ils se destinent.
Le contenu de cours offert par ma discipline a su s’adapter afin de préserver le haut niveau de compétence de nos diplômé.es ainsi que la sécurité et la santé des patient.es qu’elles auront sous leur responsabilité à travers leurs diverses tâches. La formation initiale offerte au collégial répond, tout autant que la formation universitaire initiale, aux normes d’entrée à la profession infirmière. Cette particularité québécoise a fait ses preuves, embrassant les défis du XXIe siècle avec une flexibilité maintes fois démontrée qui rend inutile un rehaussement de l’entrée à la profession vers le baccalauréat.
Enseignantes et enseignants
Je travaille au Cégep de Sherbrooke et j’enseigne en (PRÉCISEZ) . La formation en Soins infirmiers doit demeurer accessible tant d’un point de vue financier que géographique. Elle répond aux exigences attendues par les milieux de santé et offre une base solide pour poursuivre ensuite des études universitaires, notamment au moyen des passerelles DEC-BAC. Comme il s’agit d’une profession à forte majorité féminine, exiger un rehaussement de la formation vers le baccalauréat, c’est marginaliser une formation qui, en plus d’être de grande qualité, est moins dispendieuse et permet un accès plus rapide au marché du travail pour des femmes qui n’ont peut-être pas la disponibilité ou la possibilité de fréquenter l’université. Le programme de Soins infirmiers, du fait de sa présence dans toutes les régions du Québec, favorise la rétention de la main-d’œuvre et pérennise des soins de qualité dans chacune de celles-ci. Inutile de rappeler la fragilité actuelle du réseau de la santé, en constante recherche de personnel infirmier, pour trouver contreproductive l’exigence de l’OIIQ pour une formation universitaire, alors que le DEC technique offre des diplômé.es dont le champ de compétences n’est pas entièrement exploité.
Membre qui a ou dont un proche a bénéficié de soins infirmiers
J'habite au Québec et je connais une personne qui a eu à bénéficier de soins de santé dans le réseau public dans les dernières années. J’apprends que l’OIIQ laisse entendre que la formation infirmière doit être rehaussée pour que le baccalauréat devienne la norme d’entrée. Quelles sont les recherches québécoises qui justifient ou appuient cette demande? Le président de l’OIIQ prétend que les diplômées du DEC compromettent la santé ou la sécurité des patient.e.s. Ce que j’ai pu observer en tant que patiente/proche aidant contredit cela. Les soins que j’ai reçus démontraient plutôt une qualité et une expertise dont le réseau de la santé public doit être fier. Est-ce que les infirmières techniciennes, qui représentent 64 % des titulaires du permis d’exercice de la profession, ne tiennent pas le réseau de la santé à bout de bras, notamment dans le contexte actuel de la pandémie de COVID-19 ? La formation offerte par le réseau collégial est arrimée aux réalités du milieu de la santé. De plus, sa présence dans toutes les régions du Québec via le réseau collégial favorise la rétention de la main d’œuvre et pérennise des soins de qualité sur tout notre très grand territoire. Exiger un rehaussement de la formation vers le baccalauréat, c’est priver l’accès à des études supérieures à une majorité de femmes qui n’ont peut-être pas la possibilité de fréquenter l’université.
Pour les enseignantes et enseignants de Soins infirmiers
Proposition A
J'enseigne en Soins infirmiers au Cégep de Sherbrooke, je détiens un [PRÉCISEZ : DEC ou baccalauréat] en Soins. Je suis membre de l’OIIQ depuis [INSCRIRE LE NOMBRE] ans. La formation des programmes de Soins infirmiers offerte dans tous les cégeps du Québec permet aux infirmières et infirmiers de faire face aux défis du XXIe siècle. Les enseignant.es de ces programmes adaptent en continu leurs enseignements de façon à ce que les compétences acquises par les finissant.es répondent aux attentes élevées des milieux de santé auxquels elles et ils se destinent. L’ajout de l’examen clinique dans les dernières années de même que les notions liées au développement technologique ne sont que quelques exemples de ces adaptations nécessaires afin de préserver le haut niveau de compétence de nos diplômé.es ainsi que la sécurité et la santé des patient.es qu’elles auront sous leur responsabilité à travers leurs diverses tâches. La formation initiale offerte au collégial répond, tout autant que la formation universitaire initiale, aux normes d’entrée à la profession infirmière. Cette particularité québécoise a fait ses preuves, embrassant les défis du XXIe siècle avec une flexibilité maintes fois démontrée qui rend inutile un rehaussement de la norme d’entrée à la profession vers le baccalauréat.
Proposition B
J'enseigne en Soins infirmiers au Cégep de Sherbrooke, je détiens un [PRÉCISEZ : DEC ou baccalauréat] en soins. Je suis membre de l’OIIQ depuis [INSCRIRE LE NOMBRE] ans. La formation en Soins infirmiers doit demeurer accessible tant d’un point de vue financier que géographique. Elle répond aux exigences attendues par les milieux de santé et offre une base solide pour poursuivre ensuite des études universitaires, notamment au moyen des passerelles DEC-BAC. Comme il s’agit d’une profession à forte majorité féminine, exiger un rehaussement de la formation vers le baccalauréat, c’est marginaliser une formation qui, en plus d’être de grande qualité, est moins dispendieuse et permet un accès plus rapide au marché du travail pour des femmes qui n’ont peut-être pas la possibilité de fréquenter l’université. Le programme de Soins infirmiers, du fait de sa présence dans toutes les régions du Québec, favorise la rétention de la main-d’œuvre et pérennise des soins de qualité dans chacune de celles-ci. Inutile de rappeler la fragilité actuelle du réseau de la santé, en constante recherche de personnel infirmier, pour trouver contreproductif l’exigence de mon Ordre pour une formation universitaire, alors que le DEC technique permet de diplômer des étudiant.es dont le champ de compétences n’est pas entièrement exploité.
Proposition C
J'enseigne en Soins infirmiers au Cégep de Sherbrooke, je détiens un [PRÉCISEZ : DEC ou baccalauréat] en Soins. Je suis membre de l’OIIQ depuis [INSCRIRE LE NOMBRE] ans. Voilà plusieurs années maintenant que mon Ordre réclame un rehaussement de la formation infirmière pour que le baccalauréat devienne la norme d’entrée. Bien humblement, quelles sont les recherches québécoises qui justifient ou appuient cette demande ? Il est vrai qu’à l’extérieur du Québec, la formation infirmière est de plus en plus le fait des universités, tout comme il est vrai par ailleurs que la formation collégiale constitue bel et bien de l’enseignement supérieur et qu’une structure équivalente n’existe pas ailleurs. A-t-il été démontré que la santé ou la sécurité des patients était compromise par les diplômé.es du DEC en Soins ? Est-ce que les infirmières techniciennes, qui représentent 64 % des titulaires du permis d’exercice de la profession, ne tiennent pas le réseau de la santé à bout de bras, notamment dans le contexte actuel de la pandémie de COVID-19 ? La formation offerte par mon collège est arrimée aux réalités du milieu de la santé. Les enseignant.es du programme sont au fait des compétences nécessaires à la pratique infirmière, faisant du DEC en Soins une porte d’entrée d’excellence à la profession infirmière.
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Poste téléphonique #5330 info@specs-csn.qc.ca VP à l'information et à la mobilisation : Mathieu Poulin-Lamarre Agent de bureau : Luc Loignon |