Date de publication :
mardi 16 mars 2021
Sommaire
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Chantier de la réussite en enseignement supérieur
Le 24 février dernier, la FNEEQ déposait un mémoire dans le cadre du Chantier sur la réussite en enseignement supérieur organisé par le ministère de l’Enseignement supérieur. Du fait que la FNEEQ représente près de 85 % des enseignantes et des enseignants du réseau collégial sur tout le territoire du Québec et qu’elle compte dans ses rangs 13 syndicats des établissements universitaires, elle mérite d’être entendue et écoutée dans ce dossier. Il faut savoir que les organisations patronales ont eu le luxe de leur côté de participer à des comités préparatoires à ce processus tout au long de l’automne 2020, donc bien avant que puissent se faire entendre les enseignant.es, malgré le fait qu’ils et elles soient clairement au cœur de la réussite des étudiant.es.
Voici quelques-unes des idées évoquées dans ce mémoire de la FNEEQ.
Pour ce qui est de favoriser l’accès du plus grand nombre de personnes à l’enseignement supérieur, la FNEEQ croit :
Pour ce qui est de favoriser des transitions harmonieuses et de qualité en enseignement supérieur, la FNEEQ croit :
Pour ce qui est de déployer des pratiques et des mesures adaptées aux besoins de la communauté étudiante pour la soutenir dans toute sa diversité, la FNEEQ croit :
Pour ce qui est finalement de consolider les connaissances en matière de réussite et en assurer la diffusion, la FNEEQ croit qu’il faut réclamer un rehaussement substantiel du financement public (canadien et québécois) de la recherche, afin de rétablir les équilibres dans la répartition des fonds.
En conclusion, la FNEEQ souhaite, comme les autres partenaires du milieu, l’amélioration de la réussite des étudiant.es dans les cégeps et dans les universités, sur des bases qui dépassent amplement l’établissement de statistiques sur la réussite et sur la diplomation en temps requis. Elle croit que cela peut se faire en consultant plus souvent et adéquatement le corps professoral qui est aux premières loges et en améliorant les conditions de travail des enseignant.es, plus spécialement celles des personnes précaires et des chargé.es de cours à la formation continue.
Mobilisation en Soins infirmiers pour le maintien du DEC qualifiant
Nous sollicitons aujourd’hui votre contribution pour protéger le DEC qualifiant en Soins infirmiers, menacé de disparaître au profit du baccalauréat en Sciences infirmières. Après une brève contextualisation, nous vous proposerons différentes manières de soutenir le programme.
CONTEXTE
Depuis 1982, l’Ordre des infirmières et des infirmiers du Québec (OIIQ) s’acharne à vouloir remplacer le diplôme d’études collégiales par le baccalauréat comme norme d’entrée à la profession infirmière. Le département de Soins infirmiers s’oppose à cette proposition, comme il l’a exprimé récemment dans une lettre ouverte (version *.pdf) en soutien au DEC qualifiant.
L’OIIQ appuie principalement sa position sur des études qui comparent la surveillance infirmière effectuée par des bachelières et des infirmières formées dans des organisations communautaires ou privées dont le cursus s’apparente davantage à la formation professionnelle offerte aux infirmières auxiliaires du Québec. Ces programmes ne se comparent en aucun cas à la qualité de la formation offerte par un réseau national organisé tel que celui de l’enseignement collégial québécois et dont les compétences du profil de sortie sont prescrites par le MEES.
Une seule étude a été réalisée dans le contexte québécois et, bien qu’elle établisse des corrélations équivalentes entre l’augmentation du nombre de décès et de complications en cours d’hospitalisation, le manque d’effectif et le niveau de formation des infirmières, l’OIIQ ne met de l’avant que l’incidence de la formation initiale. Au regard de ces résultats, accentuer la pénurie en retardant l’accès à la profession semble contreproductif. Le réseau de la santé gagnerait plutôt à maximiser la rétention du personnel infirmier, qui abandonne fréquemment la profession dans les 5 premières années d’exercice. En effet, les hôpitaux magnétiques, qui offrent des conditions de travail plus attractives, ne sont pas sujet à la pénurie qui fait rage dans les autres centres hospitaliers.
La revendication de l’OIIQ est appuyée par l’assemblée générale de l’OIIQ, instance à laquelle la représentation des infirmières détentrice d’un DEC est nettement inférieure aux détentrices d’un BAC. Les infirmières techniciennes occupent davantage les postes directement liés aux services essentiels. Elles sont tenues par leur Code de déontologie d’assurer la continuité des soins et ne peuvent donc obtenir de libération en contexte de manque d’effectif pour participer aux instances de leur ordre. La décision de rehausser la formation initiale sera ultimement prise par le Comité de la formation de l’Office des professions, instance dont la partie universitaire est nommée par l’Ordre professionnel.
Profiter de l’impossibilité des infirmières techniciennes à se mobiliser (engendrée par la pénurie, exacerbée par la pandémie et pendant les négociations du secteur public de surcroît) pour, en catimini, mettre en place un rehaussement de la formation infirmière initiale est un affront direct à l’accessibilité aux études menant à une profession majoritairement féminine. De plus, selon les données du SISEP 2019, 56 % des étudiant.es du programme de Soins infirmiers du Cégep de Sherbrooke sont issu.es de la population B, c'est-à-dire qu'ils et elles ont déjà eu une expérience au collégial avant d'intégrer le programme. Des personnes qui, trop souvent, ne pourraient se permettre un cheminement de 5 ans aux études supérieures. Enfin, le programme technique en soins infirmiers est accessible sur tout le territoire en étant offert dans 43 cégeps, alors que le baccalauréat en sciences infirmières est offert principalement dans les grands centres.
Le rehaussement de la formation initiale pourrait également mettre en jeu les emplois de centaines d’enseignant.es en Soins infirmiers qui, selon les données du SPOC 2019-2020, représentent 9,2 % des enseignant.es au collégial du Québec. Chez nous, c’est 39 permanent.es et 40 précaires qui travaillent régulièrement au département de Soins infirmiers.
Pour soutenir les enseignant.es de Soins infirmiers
Pour soutenir les enseignant.es et le réseau de la santé québécois, vous êtes invité.es à déposer un commentaire d’un maximum de 200 mots ou 1350 caractères sur le site de l’OIIQ au plus tard le 19 mars. Voici des commentaires-types à personnaliser et transmettre. Il vous suffit de sélectionner l'option qui correspond à votre situation pour obtenir une suggestion de commentaire à transmettre à l'OIIQ :
Si vous êtes :
- Enseignante ou enseignant des disciplines contributives;
- Enseignante ou enseignant;
- Membre qui a ou dont un proche a bénéficié de soins infirmiers.
Si vous êtes enseignante ou enseignant de Soins infirmiers :
Crise de violence conjugale au Québec
Le Québec a connu dans le dernier mois pas moins de 5 féminicides...
Personne n’est à l’abri de vivre un contexte conjugal qui se détériore et de subir de la violence, qu’elle soit verbale, psychologique ou physique. Si vous sentez que vous êtes dans cette situation, si vous perdez le contrôle de votre colère, si votre situation conjugale vous inquiète, n’hésitez pas à vous prévaloir du Programme d’aide aux employé.es (PAE). Pour plus d'information et pour prendre rendez-vous sans frais (24 heures sur 24, 7 jours sur 7) :
1- 866 398-9505 | Homewoodsante.com
Si vous avez besoin d’accompagnement pour trouver les bonnes ressources pour vous soutenir, n’hésitez pas à nous contacter. Nous vous soutiendrons à la mesure de nos moyens, en toute confidentialité.
Voici quelques ressources régionales destinées aux femmes :
Voici des ressources destinées aux hommes :
Manifestation pour le climat le 19 mars
Une marche pour le climat aura lieu le vendredi 19 mars entre 13h et 16h ! Pour plus d’informations, consultez l’événement facebook.
Certain.es de vos étudiants et étudiantes voudront peut-être participer à cette manifestation. Comme il n’y a pas de levée de cours, il vous appartient de décider si vous êtes indulgents ou indulgentes envers eux et elles.
Sondage Vent de fraîcheur
Le comité C’Viable souhaite solliciter votre participation à la troisième phase de consultation concernant le projet Vent de fraîcheur qui vise à apporter certaines modifications au campus dans le but de réduire les îlots de chaleur dans le quartier Est. Pour y répondre, suivez le lien.
Conférence « Le rapport de force face à l’État et les raisons de se mobiliser »
La FNEEQ invite tous ses membres à participer à la conférence de Jean-Noël Grenier intitulée « Le rapport de force face à l’État et les raisons de se mobiliser » !
Préinscription obligatoire : cliquez ici
Une fois inscrit.e, vérifiez vos courriels (incluant les pourriels)
vous y trouverez votre lien personnalisé donnant accès à la conférence virtuelle.
Action de la CSN du jeudi 11 mars devant le bureau de Geneviève Hébert
Merci au Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CCSNE) pour les photos !
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Poste téléphonique #5330 info@specs-csn.qc.ca VP à l'information et à la mobilisation : Mathieu Poulin-Lamarre Agent de bureau : Luc Loignon |