Date de publication :
mardi 30 mars 2021
Sommaire
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Bilan de l’exécutif
En vue de l’assemblée générale annuelle qui se tiendra ce mercredi 31 mars à 18h30, l’exécutif vous a préparé une courte vidéo faisant le bilan de deux années très mouvementées pour le syndicat ! Vous pouvez également consulter la version écrite du rapport.
Un an sans convention !
Ce mercredi 31 mars marquera le triste anniversaire de la fin de notre convention collective et un triste rappel que bien peu d’ouverture et de volonté ont été démontrées jusqu’à maintenant par la partie patronale dans les négociations.
Afin de signifier notre mécontentement, des perturbations surprises qui ne vont pas déranger les cours seront réalisées durant la journée.
Nous vous rappelons que nous vous attendons entre 10h30 et 14h devant la cafétéria pour participer à notre activité de mobilisation ludique qui prendra la forme d’un photobooth ! Ce sera l’occasion pour ceux et celles qui ont réservé leur repas gratuit à la coop pour la 200e assemblée générale de faire d’une pierre deux coups et de combiner la cueillette de leur commande avec la mobilisation !
Il y a 200 assemblées générales
Le 9 octobre 1991 s’est tenue la première assemblée générale de notre syndicat. Pourquoi 1991, alors qu’un syndicat d’enseignant.es était déjà en place en 1968 ? Il n’y a que peu d’enseignant.es qui peuvent encore se souvenir de la petite histoire.
![]() Hélène Dion |
![]() Thérèse Létourneau |
![]() Élise Tétreault |
![]() Clermont Olivier |
![]() Rémy Bergeron |
![]() Marie-Reine Bégin |
![]() Jean Lacharité |
1985 : Référendum de désaffiliation de la CEQ qui échoue
Pour bien comprendre ce qui se déroule en 1991, il faut revenir au milieu des années 80. À cette époque le Syndicat des enseignant/es du C.E.G.E.P. de Sherbrooke est affilié à la Fédération des enseignantes et enseignants du Québec (FEC) de la Centrale de l’enseignement du Québec (CEQ, aujourd’hui la CSQ), une fédération regroupant quelques petits syndicats de cégeps peu portés vers l’action et peu soutenus par leur centrale, qui a les yeux tournés vers le primaire et le secondaire. Une nouvelle génération d’enseignant.es arrive de façon massive au C.E.G.E.P. de Sherbrooke à cette époque, apportant avec elle une nouvelle culture syndicale, influencée par les luttes de la dernière décennie. Pour cette génération, la division du mouvement syndical entre trois fédérations (la FEC, la FNEEQ et la Fédération autonome du collégial - FAC) est considérée comme nuisible à l’atteinte d’un véritable rapport de force lors des négociations nationales et plusieurs font le constat que ce n’est pas à la FEC que semble pouvoir se produire le grand ralliement. En juin 1985, le syndicat tient un référendum de désaffiliation à la FEC et d’affiliation à la FNEEQ. La FEC, qui risque de perdre son plus gros cégep, dépêche une équipe sur place pour éviter le pire. L’option de désaffiliation n’arrive finalement pas à atteindre la majorité des membres cotisants, même si elle obtient la majorité des voix exprimées.
À lire :
1991 : Une nouvelle stratégie
En 1991, l’équipe syndicale présidée par Hélène Dion et réunissant Jean Lacharité, Clermont Olivier, Thérèse Létourneau, Rémy Bergeron, Élise Tétreault et Marie-Reine Bégin entreprend une nouvelle tentative de désaffiliation. L’objectif n’est pas de se réaffilier à une nouvelle centrale immédiatement, mais de prendre un pas de recul et d’évaluer quelle serait l’option favorisant le plus l’unité des syndicats de cégeps. Cette option est présentée dans le texte « Se retirer pour mieux s’unir ». En assemblée générale, les membres votent en majorité pour appuyer cette orientation. Redoutant une nouvelle déconfiture à cause des règles très strictes du référendum de désaffiliation, l’équipe met en place un plan inédit et risqué : saborder le syndicat existant et en refonder un tout nouveau : le Syndicat du personnel enseignant du Collège de Sherbrooke.
En quelques jours et sans ébruiter l’affaire pour que la FEC n'ait pas la possibilité de contrecarrer le projet, l’exécutif mène une opération massive de signatures de retrait de l’ancien syndicat et d’adhésion au nouveau. Les enjeux sont grands et la menace d’échec très présente. Thérèse Létourneau, alors trésorière, a la responsabilité des précieuses cartes signées et les met en sécurité pour éviter que les quelques derniers partisans de la CEQ ne les subtilisent. C’est un succès : 306 membres passent d’un syndicat à l’autre, si bien que le commissaire au droit du travail ne peut que constater la chose et confirmer la nouvelle accréditation syndicale des enseignant.es du Cégep de Sherbrooke.
Le syndicat demeure sans affiliation officielle pendant 6 ans, mais signe une entente de service avec la FNEEQ-CSN qui sera jointe en 1997.
Manifestation sherbrookoise contre la violence faite aux femmes
Face aux féminicides des dernières semaines et à la recrudescence de la violence faite aux femmes, une mobilisation nationale citoyenne devient urgente. Joignez-vous à la manifestation qui se tiendra le vendredi 2 avril à 13h avec comme point de départ le Marché de la gare de Sherbrooke. Pour toutes les informations consultez l'événement Facebook.
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Poste téléphonique #5330 info@specs-csn.qc.ca VP à l'information et à la mobilisation : Mathieu Poulin-Lamarre Agent de bureau : Luc Loignon |