Date de publication :
Mardi 30 avril 2024
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Lors de l’assemblée générale du 28 mai, vous serez appelé.es à vous prononcer sur une proposition d’augmentation de cotisation en vue de préparer le Fonds de résistance syndicale pour la prochaine négociation (FRS).
Lors de la dernière grève, nous nous sommes donné les moyens de mener une des plus grandes et des plus longues grèves de notre histoire. Grâce aux quelques 200 000$ qui ont été retirés du FRS, nous avons compensé en partie les pertes financières liées à la grève, un choix qui a permis à notre mouvement de durer jusqu’à la dernière minute et d’éviter des situations difficiles pour les plus vulnérables d’entre nous.
Lors des assemblées générales des 13 février et 24 avril, ainsi que lors de la rencontre du Conseil interdépartemental syndical (CIDS), nous avons réfléchi ensemble à différents scénarios afin de ramener le FRS à un niveau qui nous donnera les moyens de mener adéquatement la prochaine négociation. Les opinions exprimées reconnaissent l’importance du FRS et la pertinence de le regarnir en vue de la prochaine négociation. C’est la vitesse et la manière avec lesquelles on le rehaussera qui mérite que l’on tienne un débat.
Quelques données
À l’aube de la dernière grève, nous disposions de 428 184 $ dans notre FRS. Nous avons dépensé 276 458 $ en indemnités de grève et en mobilisation.
En ne touchant à rien, nous accumulerions environ 101 000 $ d’ici 2028 pour arriver à 253 000 $ ce qui nous permettrait de tenir environ 4 jours, si les conditions restent les mêmes.
En 2022-2023, la cotisation syndicale qui va au FRS à chaque paie variait entre 0,87 $ et 1,80 $, selon l’échelon.
Pour le salaire moyen (échelon 14), la contribution au FRS en 2024-2025 serait de 1,62 $ par paie, si rien ne change, de 3,24 $, si on double, de 4,86 $, si on triple, et de 6,48 $, si on quadruple.
Les arguments pour une hausse raisonnable
Parmi les arguments avancés pour renflouer le FRS de façon douce figure, en premier lieu, la capacité de payer des membres du SPECS. Une trop grande hausse pourrait être plus difficile à absorber pour certaines personnes.
On défend aussi l’idée que nous avions une situation enviable avant la grève, situation dont nous avons hérité en partie de la période de transition entre la CEQ et la FNEEQ dans les années 90, où nous avons fait des économies. Nous ne sommes pas obligé·es d’aspirer à retrouver le même niveau de ressources dans le FRS que celui que nous avions avant le dernier exercice de grève.
Les arguments pour une hausse plus forte
Les arguments défendant une hausse plus forte mettent de l’avant l’idée que le FRS constitue non pas une dépense, mais un investissement. L'argent que nous mettons aujourd’hui de côté sera récupéré lors d’une grève future.
La solidarité fait aussi partie des arguments. Nous avons bénéficié de l’épargne des profs qui ne sont plus là et nous ferons bénéficier aux profs qui ne sont pas encore là de l’épargne que nous réalisons actuellement.
La hausse du coût de la vie en inquiète plusieurs aussi. Le 100$ d’aujourd’hui ne vaudra pas la même chose en 2028.
Recommandation de l’exécutif
À la lumière des échanges que nous avons eus depuis le début de la session, l’exécutif comprend que vous souhaitez en faire un peu plus pour nous donner les moyens de mener à bien la prochaine négociation.
Il est donc recommandé :
Le SPECS propose une dernière formation sur la retraite avant les vacances d’été à celles et ceux qui souhaitent en apprendre davantage sur la retraite.
Cette formation, qui se donne mardi 14 mai de 17 h à 19 h, est ouverte à tout le monde, que vous soyez en fin ou en début de carrière.
Si vous êtes intéressé·es, inscrivez-vous d’ici le 6 mai en remplissant ce formulaire. Un repas vous sera servi.
Lieu de la formation : 2-52-101.
Conférence de la journée internationale
des droits des femmes 2024
Ce soir, Florence-Agathe Dubé-Moreau est l’invitée du comité femmes du SPECS et du comité condition féminine du Conseil central de la CSN Estrie.
Elle partagera son regard sur la place qui est faite aux femmes dans le monde du sport professionnel. Cette conférence est nourrie par son essai Hors jeu – Chronique culturelle et féministe sur l’industrie du sport professionnel, lecture que l’on vous conseille.
17h - 19h au Boquébière
Entrée : épinglettes de la Journée internationale des droits femmes (disponible au bureau du SPECS) ou 3,00 $.
Il y a près d’un an, Debout l’école, collectif citoyen de réflexion et d’intervention sur l’éducation au Québec, organisait un forum au cégep dans le but de donner la parole à la population et de recueillir ses commentaires sur l’éducation.
Un an plus tard, après plus de 20 forums à travers la province, le collectif effectue une 2ème tournée du Québec, cette fois pour discuter avec la population afin d’identifier les priorités en éducation. Cette discussion a lieu mercredi 8 mai de 17 h à 19 h à la Zone orange.
À la défense de l’accès universel à
des services publics de qualité
La CSN lance une campagne pour déprivatiser, décentraliser et démocratiser la santé et les services sociaux.
Les différents gouvernements qui se sont succédé à Québec ont chacun leur tour imposé des réformes ayant comme objectif de centraliser et de davantage privatiser le réseau de la santé et des services sociaux. L’insuffisance du financement de ce réseau ajouté à la COVID 19 permettent quotidiennement de constater ces lacunes : manque de médecin de famille, de psychologues, d’orthophonistes, urgences qui débordent, opérations repoussées, places en hébergement recherchées.
Une affiche de cette campagne est collée sur le babillard du SPECS. On vous invite à numériser le code QR pour répondre à un sondage court sur le réseau de la santé et des services sociaux.
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Poste téléphonique #5330 info@specs-csn.qc.ca VP à l'information et à la mobilisation : Michèle Le Risbé Agent de bureau : Alain Paquet |