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Représentation au Conseil d'administration

SPECS-CSN
475, rue du C?gep
Pavillon 2, local 54-180
Sherbrooke (Qu?bec)
J1E 4K1

819 564-6350 #5330
819 562-6030 - t?l?copieur
Rapport 2008-2009

Conformément à la Loi sur les collèges d’enseignement général et professionnel, le Conseil d’administration est formé de dix-neuf membres qui, selon une représentativité définie, proviennent de la communauté collégiale (8) ou régionale (11); actuellement, on y retrouve à peu près autant de femmes que d’hommes dans chacun de ces groupes. Deux enseignants siègent à cette instance, leur mandat étant d’une durée de trois ans avec possibilité de renouvellement une seule fois de façon consécutive. Pour l’année 2008-2009, il s’agissait d’une troisième et dernière année du mandat de Bruno Lemieux du secteur de la formation générale (Français) et d’une deuxième année du mandat d’Elise Tétreault du secteur de la formation technique (Techniques d’éducation à l’enfance).

Bruno Lemieux (Français) et
Elise Tétreault (Techniques d’éducation à l’enfance)
Représentant-e-s du personnel enseignant

Depuis la dernière assemblée générale annuelle du SPECS, vos représentants ont participé à six réunions et deux conférences téléphoniques. Les réunions débutent toujours à 17 h et durent généralement de 4 à 5 heures avec un ordre du jour bien rempli... à peine 15 minutes d’arrêt, le temps d’aller se ramasser une assiette, et le déroulement se poursuit tout en soupant !

Au nombre des sujets traités, il y a certains points classiques qui reviennent annuellement:

  • rapports annuels et plans d’action du Cégep, de la Commission des études (CÉ) et du Centre de productique intégrée du Québec Inc.;
  • nominations au CA, à la CÉ et cette année, s’est ajoutée celle du directeur des études par intérim;
  • projet de structure d’accueil de la clientèle étudiante pour l’année à venir et à chaque rentrée, communication du nombre réel d’inscrits (un record de 6 300 à l’A-08);
  • calendrier scolaire;
  • plan des effectifs du personnel non-enseignant pour l’année suivante;
  • demandes de sanction d’études collégiales ou émissions d’AEC;
  • modifications aux politiques (08-09 : de recours, des communications, de la recherche et pour contrer le harcèlement psychologique au travail) ou aux règlements (08-09 : *12 sur les droits relatifs à divers services et activités offerts aux étudiants; *14 relatif à des compléments au RREC; code de déontologie en techniques policières) en vigueur au Cégep et ajout à la réglementation (08-09; déclaration pour contrer l’homophobie);
  • tout ce qui touche les programmes offerts au Cégep suivant leurs opérations d’implantation, de révision ou d’évaluation, selon qu’il s’agit de nouveaux projets (Ex. 08-09 : Danse et diverses AEC en administration);
  • et tout ce qui relève de la gestion financière courante de l’institution, c’est-à-dire des prévisions budgétaires de fonctionnement de même que les investissements en mobiliers et immobiliers, la nomination des vérificateurs externes et le rapport sur le dernier exercice financier.

Les questions d’argent font en fait partie de chaque rendezvous, car surgissent régulièrement selon les projets en cours, les soumissions reçues, les contrats arrivés à échéance... ou encore en raison de changements aux lois sur la gestion des organismes publics, différents éléments à propos desquels le CA est appelé à se prononcer. Ainsi, au cours de la dernière année, différentes décisions ont été prises en ce domaine:

  • reconduction du contrat le plus important du Cégep en termes de coût soit celui de l’entretien ménager pour une somme d’environ 900 000 $;
  • montant additionnel de 100 000 $ pour compléter les travaux de réaménagement du Centre des médias;
  • renouvellement du contrat relatif à la vérification externe;
  • versements dans la réserve dédiée au développement durable, des surplus ou déficits provenant de la gestion des stationnements et de l’entente sur la passe universelle étudiante pour le transport en commun;
  • résolutions liées à des modifications légales encadrant les emprunts à long terme du Cégep et la délégation par le CA de certains de ses pouvoirs en matière de négociation de contrats;
  • autorisation d’achat de l’Église du Très Saint-Sacrement au coût de 310 000 $;
  • affectation de 135 000 $, à même la réserve du MAOB, pour l’achat avant le 1er mars 2009 de mobilier de bureau pour les enseignants dans le but de profiter d’une économie substantielle;
  • et octroi du contrat pour la modernisation du système téléphonique, opération non encore complétée.

À cet ensemble, peuvent s’ajouter certains dossiers lesquels, selon les points de vue, peuvent être ou non associés à la marche en avant ou à une forme de rayonnement de l’institution tels que, dans leur ordre d’arrivée sur la table du CA en 2008-2009:

  • la campagne de financement de la Fondation du Cégep;
  • une demande auprès du ministère de l’Éducation à l’effet que le Cégep soit reconnu en tant que « Centre collégial de transfert de technologie en matière de pratiques sociales novatrices » (réponse non encore connue);
  • le devis d’évaluation du plan stratégique de développement du Cégep;
  • l’implantation d’une coopérative de solidarité au Cégep;
  • et la signature d’une entente entre le Cégep et la Ville de Sherbrooke concernant l’aménagement d’un terrain de sport à surface synthétique sur le plateau du parc Sylvie-Daigle.

Pour terminer, trois autres dossiers abordés en 2008-2009 – bien qu’ils appartiennent d’une certaine manière à la catégorie précédente sous l’angle du développement de l’institution – méritent qu’on s’y attarde, car ils revêtent une couleur particulière de par leurs liens directs avec nos conditions d’enseignement:

L’avenir de la profession enseignante 23 avril 2008

Accueil d’une délégation de quelques enseignant-e-s où, après une juste mise en contexte de la part de la présidente du SPECS, Catherine Ladouceur, et un témoignage particulièrement évocateur de l’alourdissement progressif et non reconnu de la tâche enseignante, livré par Mireille Guay, la résolution suivante était adoptée à l’unanimité:

«Le CA du Cégep de Sherbrooke reconnaît la nécessité de valoriser concrètement la profession enseignante et demande au ministère de donner suite aux travaux du comité paritaire, dans la perspective d’une recherche de solutions aux problèmes les plus graves qui auront été identifiés».

Un an plus tard, on sait que les travaux de ce comité sont interrompus et cela induit un questionnement quant à la ferveur avec laquelle la Fédération des cégeps a porté ce message pourtant largement appuyé par le CA d’une majorité de cégeps.

Le réinvestissement fédéral dans l’enseignement supérieur

23 avril 2008 :

Information du Directeur général à l’effet que ce réinvestissement serait de l’ordre de 75 M $ pour les établissements d’enseignement collégial dont environ 1 900 000 $ pour le Cégep de Sherbrooke et qu’une décision devrait être prise sous peu quant à la ventilation de cette somme en fonction des quatre enjeux établis de concert par * le ministère de l’Éducation, la Fédération des cégeps et l’Association des collèges privés.

18 juin 2008 :

Soumission du projet d’utilisation de ces sommes, lequel prendra la forme d’une entente de partenariat entre le Cégep et le ministère, entente échelonnée sur trois ans; distribution sur place d’un addenda précisant deux mesures supplémentaires convenues avec le SPECS soit une allocation de 2,59 ETC pour diminuer la taille de certains groupes de 1re année et de 0,8 ETC pour dégager de nouveaux enseignants inscrits au MIPEC de Performa; les cibles et échéances de ces deux mesures restaient à définir.

24 septembre 2008 :

Dépôt de la version complète et révisée du plan d’action triennal; le Directeur général informe que le tout a été envoyé au ministère et la signature de l’entente devrait suivre.

26 novembre 2008 :

Dépôt lors de la séance de la lettre envoyée à la ministre Courchesne et signée par 220 enseignants du Cégep; un moment nous est alors accordé pour expliquer en quoi la répartition des transferts fédéraux occulte le soutien direct à l’enseignement pour se concentrer à 90% dans les missions «périphériques» du cégep, se révélant en cela résolument décevante et insatisfaisante.

Les mesures transitoires et permanentes mises de l’avant en réponse à l’augmentation de l’effectif étudiant observée au Cégep de Sherbrooke

Le coup d’envoi dans ce dossier est survenu comme un coup de théâtre en fin de séance le 23 avril 2008. Partant d’une fierté à souligner la hausse de clientèle au Cégep de Sherbrooke et en insistant sur le manque d’espace pour accueillir tous ces jeunes, le rideau a peu à peu été levé sur la situation jusqu’à mettre en lumière, au nom du principe de l’accessibilité aux études, le plan que l’on connaît : mise en place d’unités mobiles d’août 2008 à juin 2011, élargissement de la plage horaire à compter de l’A-2009 et, dans la mire, acquisition d’un nouveau bâtiment.

L’adoption de ce plan est l’une des rares propositions à ne pas avoir fait l’unanimité. Ce sont essentiellement les représentants des personnels et des étudiants qui n’ont pu y souscrire faute d’avoir le pouls de leurs groupes respectifs en étant mis devant les faits sur place et soupçonnant bien que l’aval des troupes n’était surtout pas chose acquise.

Au fil des séances suivantes, c’est essentiellement lors des points d’information (outre l’autorisation pour l’achat de l’église) que le CA a été tenu au courant de la mise en application progressive desdites mesures, la plus récente communication (25 février 2009) faisant état des paramètres désormais connus concernant la future plage horaire élargie.

En conclusion, disons que le CA est un lieu offrant une vue imprenable sur les multiples activités de l’institution et leurs nombreuses ramifications, un lieu où il est possible de questionner ou énoncer des points de vue – même discordants – mais aussi un lieu où le courant est rapide, dans un sillon déjà bien creusé, et où il n’est pas toujours évident de trouver un chemin de discussion s’écartant des premières avenues proposées. On fait de notre mieux pour participer à des prises de décision éclairées et pour utiliser cette tribune avec les limites qui sont les siennes et parfois les nôtres...

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