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Message aux coordinations départementales |
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Capsule 3 |
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Le mardi 15 décembre 2009 Il y a 4 ans, le 15 décembre 2005Sherbrooke, le 15 décembre 2009 Madame Marie-France Bélanger Madame Bélanger, Les professeur-es du Cégep vous demandent de vous engager, en tant que membre de la partie patronale, en faveur d’une véritable négociation. Rappelons que le 15 décembre représente un bien triste anniversaire. En effet, à cette date, en 2005, le gouvernement Charest adoptait la loi 43 sous le bâillon. En plus d’imposer nos conditions de travail et de suspendre le droit de grève, ce décret ajoutait que « Nul ne peut, par omission ou autrement, faire obstacle ou nuire de quelque manière à la reprise ou au maintien des services habituels » durant toute la durée de la convention collective, sous peine de sévères sanctions. L’attitude du gouvernement Charest envers nous et les autres employé-es de l’État a été vivement dénoncée par le Bureau international du travail (BIT) en mars 2007. Le BIT est le secrétariat permanent de l’Organisation internationale du travail, qui relève de l’ONU et dont le Canada a signé plusieurs conventions. Dans son rapport, le BIT conclut que « la loi 43 viole les principes de la liberté syndicale » et qualifie les sanctions « d’excessives ». Des décrets, plus jamais ! Nous sommes convaincus que l’amélioration de l’accessibilité aux études collégiales sur tout le territoire, de la qualité des enseignements et de la réussite scolaire sont indissociables de conditions de travail qui permettent d’atteindre ces objectifs. C’est pourquoi nous voulons maintenir le processus de négociation jusqu’à la conclusion d’une entente. Le respect de notre profession exige que nous trouvions ensemble des solutions aux différents problèmes que nous croyons devoir être résolus. Nous vous demandons donc de prendre l’engagement de faire tout en votre pouvoir, comme membre de la partie patronale, pour respecter jusqu’au bout le processus de négociation. Veuillez agréer, Madame Bélanger, nos meilleures salutations. Diane Lafrance, présidente À lire:
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