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Vendredi 23 novembre 2012

Sommaire

Sondage sur le fonds de
résistance syndicale (FRS)

Chères, chers membres,

Il y a plusieurs perturbations dans le ciel politique depuis la dernière année, et les prochaines négociations risquent d’être déterminantes. Pour pouvoir nous prévaloir concrètement de notre droit de négociation, nous devons nous donner les moyens financiers de le faire. Pour cette raison, les syndicats membres de la FNEEQ-CSN ont décidé d'examiner leurs fonds de grève et de voir à les bonifier si nécessaire.

Dans ce contexte, le SPECS-CSN lance deux chantiers ayant trait aux finances: nous voulons mieux évaluer nos besoins financiers, et réfléchir à l’utilisation du fonds de résistance syndicale. Nous vous demandons donc de bien vouloir répondre à trois questions.

À titre informatif seulement, le SPECS-CSN aimerait avoir une idée de la position « à froid » de ses membres sur la question de la grève. Les réponses à ces questions sont purement théoriques et seront considérées comme telles.

Merci de compléter le sondage en ligne.

Sommet sur l'éducation post-secondaire

Bonjour à toutes et à tous!

Comme vous le savez sûrement déjà, le gouvernement Marois vient de dévoiler la forme que prendra le tant attendu Sommet sur l'éducation. Bien sûr, les événements du printemps dictent d'à tout le moins s'interroger sur l'engagement à y mettre. Malheureusement, les délais très courts ne permettent pas la consultation qu'aurait demandé le dépôt formel d'un mémoire au Sommet. Par contre, il apparaît que notre fédération, la FNEEQ, a un rôle à jouer dans la diffusion de la position enseignante. Le SPECS ne déposera donc pas de contribution au nom de ses membres, à moins que la prochaine assemblée générale donne un mandat en ce sens.

Même si le SPECS n'y dépose rien, l'exécutif a par contre eu l'idée de choisir une question par thème, question sur laquelle il semble y avoir un intérêt particulier à apporter une contribution et de soumettre un argumentaire aux membres, dans l'objectif de les inciter à déposer des contributions individuelles sur la page facebook du Sommet. Les commentaires déposés avant le 26 novembre, à 12h, seront présentés lors de la rencontre thématique de Québec qui se tiendra les 29 et 30 novembre. Vous pouvez consulter le cahier thématique produit pour l'occasion.

Nous sommes conscients des délais très courts, qui sont hors de notre contrôle. Nous vous encourageons à déposer vos contributions même si elles sont prêtes plus tard et à vous préparer déjà pour le pré-sommet sur l’accessibilité, qui aura lieu à la mi-décembre. À cette occasion, nous comptons de notre côté aborder le Régime de remboursement proportionnel au revenu. Bien sûr, toutes vos contributions n'ont pas à reprendre intégralement l'argumentaire qui vous est soumis, ni même à aller dans le même sens. Dans l'objectif de générer des discussions, nous aimerions que vous nous fassiez parvenir vos contributions originales, que nous diffuserons avec votre accord.

Pour plus de détails sur la démarche:
http://www.mesrst.gouv.qc.ca/lancement-de-la-demarche-vers-le-sommet-sur-lenseignement-superieur

Une contribution sur le thème de l'assurance-qualité

Faut-il protéger la spécificité du modèle québécois? Comment?

Dans l'ensemble du document produit par le ministère pour préparer cette première rencontre du sommet, se trouve en filigrane l'idée de l'assurance-qualité, idée à laquelle nous trouvons important de réagir. Cette contribution s'inscrit dans cette logique.

Contribution préparée par Julie Dionne

Qu'entend-t-on par assurance-qualité?

Le Conseil supérieur de l’éducation du Québec la définit comme: «L’ensemble des pratiques (internes  et externes) qui permettent d’assurer (évaluer, garantir ou en témoigner) la qualité de l’enseignement universitaire (l’enseignement universitaire étant aussi compris dans son sens large, c’est-à-dire en incluant les programmes, la formation, les diplômes, les enseignements, la recherche, les établissements et le système universitaire dans son ensemble).» Il s’agit donc en soi d’un objectif noble, et même d’un passage obligatoire. Effectivement, il semble indéniable qu’une éducation de qualité comprenne un service adapté aux étudiants (l’éducation étant un bien de nature publique, elle appartient entre autres aux usagers de ce service), demeure imputable publiquement et permette la promotion de la qualité de l’éducation de nos étudiants, au sein de notre province comme à l’extérieur. Le bien-fondé du processus dépend par contre de la pertinence de la définition de qualité qui est utilisée.

Au Québec, plusieurs universités sont déjà munies de tels processus. On constate cependant que ces processus sont très variables d’un endroit à l’autre et ne visent pas tous l’assurance de la qualité. Il s’agit parfois plutôt d’un générateur de statistiques qui ne sont pas analysées sous l’angle de la qualité.

L'application d'une «assurance-qualité» du type processus de Bologne remet-elle en question l'existence des cégeps?

En Europe, le processus de Bologne a utilisé l’assurance-qualité afin de permettre une harmonisation des systèmes universitaires. Dans l’optique d’une Europe unie, la mobilité des étudiants et du personnel devenait un enjeu. La tendance mondiale est donc de favoriser cette uniformisation et ce, pour un même programme enseigné dans diverses universités, de même qu’entre les programmes d’une même université. L’assurance-qualité est alors utilisée pour permettre aux décideurs de réévaluer la pertinence des investissements consentis. Inutile de dire qu’une utilisation de standards ou d’indicateurs qui ne permettent pas de prendre en compte les spécificités nationales, institutionnelles et disciplinaires n’avantagerait pas le système collégial. Une grande partie de la «production» des cégeps est acheminée vers les universités, sa «productivité» est donc difficile à mesurer de manière tangible. De plus, ce genre d’analyse ne valorise habituellement pas la gratuité, modèle qui est porté par le collégial au Québec.

Les cégeps en région : fleuron de l'éducation supérieure?

Or, les cégeps ont été créés et survivent hors de tout autre modèle. Pourquoi? Le modèle québécois, construit dans les années 60, ne partageait pas les mêmes objectifs que certains autres. Le rapport Parent mettait entre autre l’accent sur l’importance de l’accessibilité (financière et régionale) des études supérieures, et ce, malgré des pertes d’efficacité inévitables avec un territoire de l’ampleur du Québec. L’accessibilité régionale demeure selon nous un enjeu fondamental. La dévitalisation des régions a des conséquences sur l’autonomie alimentaire et énergétique du Québec et la présence de cégeps et, lorsque possible, d’universités, permet une rétention accrue des jeunes dans ces régions.

Est-il incontournable de s'inscrire dans le cadre de l'assurance-qualité européenne?

Pour le Conseil supérieur de l’éducation du Québec, l’assurance-qualité pourrait et en fait devrait respecter ces spécificités. Selon lui, les pratiques d’assurance-qualité devraient être pertinentes et cohérentes avec les valeurs québécoises ainsi que s’inscrire dans une logique d’amélioration continue. Il nous semble clair qu’un lien direct entre le financement des institutions et l’assurance-qualité va à l’encontre de ces objectifs ainsi que de celui, central ici, de liberté académique des institutions d’enseignement et des enseignants.

Alors, quelle est la solution?

Le modèle proposé par le monde européen et américain peut sembler attrayant parce qu’il garantit une reconnaissance internationale de nos diplômes. Il faut par contre se rappeler que le modèle québécois a fait des envieux sur plusieurs plans. Au début des années 2000, notre modèle de financement de la recherche était cité comme avant-gardiste et prometteur. Il avait justement comme particularité de respecter ce modèle québécois et de laisser à tous les champs du savoir un espace de développement qui ne dépendait pas entièrement de sa rentabilité financière à court terme. Plusieurs pas en arrière ont été faits dans ce domaine depuis, mais il semble possible, et même souhaitable, de brandir de nouveau une nouvelle manière de faire les choses. En établissant un processus d’assurance-qualité novateur, respectant les spécificités régionales, nationales et disciplinaires, ne s’établissant pas sur des normes américaines ou européennes, ne dépendant pas de la rentabilité des champs d’études, nous permettrons à nos institutions de faire leur marque, au niveau national autant qu’international.

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Lectures suggérées

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Rédaction: Philippe Langlois
Secrétariat: Luc Loignon