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Mercredi 20 février 2013
Manifestation à Montréal lors du
Sommet sur l'enseignement supérieur


Manifestons pour une éducation libre, accessible et gratuite !

Départ de Sherbrooke à 10h30 à la Chaudronnée. Réserver avant le 22 février à Solidarité populaire Estrie au 819 791-1541

Lettres d'entente 8 et 9: dénouement

Le dénouement rapide du conflit portant sur le non-respect des lettres d’entente 8 et 9 en a surpris plusieurs. À peine une semaine après que la FNEEQ ait recommandé aux syndicats locaux d’entreprendre des moyens de pression, le ministère de l’Enseignement supérieur, en collaboration avec la Fédération des Cégeps, s’engageait à ce que les 31 millions nécessaires à l’application intégrale des lettres d’entente soient au rendez-vous. Doit-on conclure que cette lutte syndicale fut un succès sans équivoque? L’exécutif du SPECS-CSN ne le croit pas. Plusieurs questions demeurent sans réponses et il est possible que ce qui semble être une réussite de prime abord s’avère être une victoire à la Pyrrhus lorsqu’on y regarde de plus près.

Déshabiller Pierre pour habiller Paul?

Samedi dernier en soirée, la FNEEQ, par l’entremise de la CSN, a été informée que le gouvernement du Québec revenait sur sa décision de couper de moitié les sommes engagées pour défrayer les coûts liés aux lettres d’entente 8 et 9. Plutôt que le 15 millions mis sur la table au cours des dernières semaines, le ministère de l’Enseignement supérieur allait défrayer tous les frais, une somme qui s’élève à 31 millions. La FNEEQ a reçu l’assurance de la partie patronale qu’elle ne pigerait pas dans le budget de l’enseignement (volet E) ou qu’elle n’ouvrirait pas la convention collective du personnel enseignant afin de trouver les fonds nécessaires.

Ce n’est que lundi matin que des informations sur la stratégie adoptée par le gouvernement pour trouver les 15 millions manquant ont commencé à circuler. Dans Le Devoir et La Presse, on pouvait lire que la partie patronale allait utiliser certains surplus du réseau collégial qui devaient retourner au fond consolidé du gouvernement. On reporterait aussi certains travaux d’immobilisation afin de trouver le manque à gagner. Finalement, on fait également mention de sommes liées à des projets interordres qui seraient réaffectées. Ce qui est clair toutefois c’est que le gouvernement du Québec n’injectera pas d’argent supplémentaire dans le système collégial pour le respect des lettres d’entente!

L’approche mise de l’avant par le gouvernement soulève plusieurs questions. Si on laisse de côté le manque de précision flagrant de la stratégie, on peut également se questionner sur le réalisme de certaines pistes proposées. De l’aveu de personnes ayant une connaissance intime du réseau collégial, il est utopique de croire qu’il y ait beaucoup d’argent à récupérer dans l’enveloppe des projets interordres. Des questions techniques rendent difficile également l’utilisation de fonds liés à l’immobilisation à d’autres fins. 

Assumons, aux fins de la discussion, que le gouvernement puisse trouver 15 millions à l'aide des mesures décrites. On peut se demander pourquoi il n'a pas choisi cette approche avant de proposer l'ouverture de notre convention collective ou des ponctions dans le volet de l'enseignement. Doit-on conclure que le ministère de l’Enseignement supérieur et la Fédération des Cégeps ont tenté leur chance et qu'ils ont reculé seulement lorsqu'ils ont constaté la mobilisation des syndicats de la Fneeq? Si c'est le cas, nous savons maintenant que nous avons affaire à une partie patronale pour qui le respect des ententes signées dépend ultimement de notre rapport de force.

Plus concrètement, la proposition du gouvernement Marois ouvre la porte à des compressions qui pourraient avoir des impacts négatifs sur nos collègues du personnel de soutien et du personnel non enseignant. Va-t-on constater l’abolition de services et de postes? Une telle situation serait intolérable pour plusieurs raisons. Après les coupures imposées récemment, le réseau collégial ne peut plus subir de compressions sans affecter la qualité des services aux étudiantes et aux étudiants. Faire porter le fardeau du respect des lettres d’entente à nos collègues va à l’encontre de la solidarité intersyndicale qui est reconnue par la FNEEQ et le SPECS-CSN. On peut dès maintenant affirmer que le SPECS-CSN ne va pas opter pour une perspective corporatiste dans ce dossier. Les membres du bureau exécutif feront preuve de la plus grande vigilance afin de s’assurer qu’on ne déshabille pas Pierre afin d’habiller Paul.

Le sommet de l’éducation supérieure

Il est difficile de ne pas voir dans la décision rapide du gouvernement dans ce dossier un désir « d’acheter la paix », pour citer le titre de l’article de La Presse, avant la tenue du sommet sur l’éducation supérieure. La possibilité d’un boycottage de la part de la FNEEQ, une fédération qui représente le plus grand nombre d’enseignantes et d’enseignants oeuvrant dans l'enseignement supérieur, aurait rendu difficile l’obtention des « consensus » tant recherchés par le ministre Duchesne. L’annonce du respect des lettres d’entente fait disparaitre cette épée de Damoclès.

Même si la CSN et l'exécutif de la FNEEQ militaient pour une participation au sommet, dans nos rangs une question de nature politique portant sur cette présence demeure. La gratuité scolaire est défendue par la FNEEQ et la CSN. Or, le gouvernement Marois a exclu d’office cette option avant même la tenue du sommet. Ceux qui ont participé aux rencontres présommet s’entendent pour dire que l’option de la gratuité n’a pas été véritablement considérée par le ministre Duchesne qui prône l’indexation. Devant cette fin de non-recevoir du gouvernement Marois, certains se questionnent sur la pertinence pour la FNEEQ et la CSN de participer au sommet de la semaine prochaine.

La FNEEQ et la CSN rejettent la stratégie de la chaise vide. La présence au sommet n’est pas incompatible avec une mobilisation forte des membres des syndicats FNEEQ et CSN lors de la manifestation qui aura lieu le 26 février prochain. Ce sera une opportunité de faire entendre nos revendications par d’autres moyens qu’une place à la table. C’est pour cette raison que la FNEEQ invite ses membres à participer en grand nombre à la manifestation organisée par l’ASSÉ mardi prochain. Pour les membres du SPECS-CSN, un service de transport gratuit sera disponible en collaboration avec la Coalition opposée à la tarification et la privatisation des services publics. Pour plus d’informations, vous pouvez contacter le bureau du SPECS-CSN. 

Cycle de conférences sur les luttes populaires en temps austères : première partie le 20 mars

Le contexte actuel est tout à fait dans le thème : au nom de l'austérité budgétaire et de l'atteinte du déficit zéro, le Conseil du trésor a voulu revenir sur un engagement dument ratifié et nous demander ni plus ni moins que d'ouvrir nos conventions collectives et de faire notre « juste part » ! Jusqu'où se permettra-t-on d'aller au nom de l'austérité?

Nous aurons l'honneur, le mercredi 20 mars de 11h30 à 13h30, de recevoir Louis Gill pour animer un midi-causerie sur les logiques d'austérité. Louis Gill est économiste retraité du département de sciences économiques de l'Université du Québec à Montréal (UQÀM). Intellectuel et syndicaliste engagé sur la scène publique québécoise depuis plus de quarante ans, on trouve parmi ses publications les plus récentes La crise financière et monétaire internationale : endettement, spéculation, austérité (M Éditeur, 2011) et Arts, politique, révolution : manifestes pour l'indépendance de l'art (M éditeur, 2012).

Comme nous l'avions annoncé en décembre, cette rencontre est la première d'une série de trois sur les luttes populaires en temps austères. Notez que pour des raisons de disponibilité des conférenciers, nous avons dû modifier les dates initialement prévues de cette « trilogie syndicale ». Ainsi,

  • la première rencontre aura lieu le 20 mars (et non le 25 février);
  • la deuxième aura lieu le jeudi 18 avril (11h30-13h30);
  • et la troisième aura lieu le lundi 27 mai (spécial « correction buissonnière » de 15h-17h suivi d'un « 5 à 7 » « on y a pris goût, les corrections attendront encore un peu »). 

Notez enfin que pour les fins d'une « pédagogie de l'immersion », le repas servi au dîner-causerie du 20 mars sera lui-même « austère ». Des détails suivront en mars sur le menu et le local de rencontre.

Colloque sur l'homophobie et
l'intimidation en milieu scolaire

Le deuxième colloque « Agir contre l’homophobie et l’intimidation » se tiendra les 25 et 26 avril 2013, à l’Hôtel Mortagne de Boucherville. Le thème retenu par les Tables nationales de lutte contre l’homophobie des milieux scolaire et collégial est « Mon milieu accueille la diversité ».

Vous trouverez la description détaillée du déroulement du colloque, le contenu des ateliers, de la documentation ainsi que les modalités d’inscription au site Internet suivant :
http://www.colloquehomophobie.org/2013/

Si vous souhaitez assister au colloque, vous pouvez vérifier les possibilités de financement auprès du comité de perfectionnement ou auprès du SPECS-CSN en collaboration avec la Direction des études. Pour toute information supplémentaire, n’hésitez pas à contacter Dominique Dubuc, membre du comité organisateur du Colloque.

Comité femmes

Le comité femmes vous invite à surveiller les activités féministes sherbrookoises des prochaines semaines. Bienvenue à toutes et tous!

Activités à la session hiver 2013

  • 7 février : Conférence de Micheline Dumont
  • 14 février : Manifestation V-Day
    http://onebillionrising.org
    https://www.facebook.com/events/287574418031256
  • 8 mars : Pièce de théâtre « Le complexe de Jeannette »
  • 12 mars : Souper conférence - Publicité à caractère sexiste et sexuel dans les médias
  • 13 mars : Film « La domination masculine », suivi d'une discussion avec un panel d'invitées.

(Plus de détails)

Comité environnement

Les compteurs « intelligents » arrivent à Sherbrooke !

Hydro-Sherbrooke désire installer ces compteurs prochainement, sans consultation publique. Pourtant ces compteurs sont une source de rayonnement électromagnétique considéré par l'Organisation mondiale de la santé comme risquée pour la santé humaine.

Le principe de prudence devrait-il s’appliquer ? Devrait-on renoncer à installer ces équipements, comme ce fut le cas à la ville de Magog ? La décision sera prise au conseil de ville de Sherbrooke le 4 mars.

Si vous souhaitez obtenir de l'information sur la question, consultez le site d'Estrie refuse.

Le comité environnement s'est fait une tête sur la question. Il préconise le principe de prudence et sera présent au conseil municipal du 4 mars pour le faire valoir.

Il vous invite donc à signer la pétition mise en circulation par Estrie refuse. Vous la trouverez au Bistro, à la librairie et au café de la coop. Vous pouvez également participer à la campagne de lettres de l'organisme.

Le comité environnement du SPECS.

__________
http://www.who.int/topics/electromagnetic_fields/fr/
http://estrierefuse.wordpress.com/
http://www.nousrefusonslescompteurs.org/

Élections au Comité sur la recherche

Lors de la dernière assemblée générale, Olivier Domingue (Techniques de biotechnologies), Ginette Bousquet (Histoire et Géographie) et Diane Guérette (Techniques de travail social) ont été élus représentantEs des enseignantEs au nouveau Comité institutionnel sur la recherche. Aux travaux de ce comité se joindront également un membre du bureau exécutif du SPECS ainsi que des représentants des autres syndicats, des étudiants et du personnel cadre.

Rappelons que ce comité a été créé à la fin de l'automne dernier suite à une demande insistante et coordonnée émanant des trois syndicats du Cégep à l'endroit de la direction. Un des premiers mandats du comité sera... de préciser son mandat. Il sera ensuite amené à se pencher sur les différents enjeux associés à l'élan que prend la recherche au Cégep.

Date de la fin de contrat d'hiver –
cinq jours de vacances supplémentaires

Vous vous souvenez que, lorsque nous avons consenti dans l'urgence en mai dernier à terminer la session d'hiver 2012 le 22 juin, notre assemblée générale s'est donné une « clause-remorque » par laquelle notre entente avec le Cégep serait revue si une entente nationale plus avantageuse pour les enseignants survenait au cours de l'été. Avec la lettre d'entente 8, cela a été le cas : alors que nous avions consenti à perdre les cinq journées que prévoit notre convention collective pour la correction des travaux, la lettre d'entente prévoit que ces journées soient préservées. Le Cégep de Sherbrooke dédommagera donc les enseignants qui sont permanents en 2012-2013 et ceux qui sont sous contrat à l'hiver 2013, en leur reconnaissant, en juin, des journées de vacance au prorata de leur charge (cinq pour les temps plein). En ce qui concerne les enseignants qui n'ont pas travaillé cet automne ou cet hiver, le dédommagement se fera sous forme monétaire sur une prochaine paye. Pour plus d'information, contactez le syndicat.

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Poste téléphonique 5330 - specsCSN@CegepSherbrooke.qc.ca

Rédaction: Philippe Langlois
Secrétariat: Luc Loignon