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Jeudi 2 octobre 2014

Rangement salarial : appel à l'action

L’année dernière, dans le cadre du processus sur la relativité salariale, le Conseil du Trésor annonçait qu’il octroyait le rangement 21 à notre profession (voir Info-relativité). S’il avait été de l’avant avec cette décision, notre rémunération aurait été inférieure à celle des enseignantes et enseignants du primaire et du secondaire. Nous aurions également perdu la reconnaissance de nos diplômes de maîtrise et de doctorat.

Or, une forte mobilisation dans tous les cégeps du Québec a fait reculer le Conseil du trésor. Nous avons du même coup exigé que les questions de la relativité salariale, de la création d’une échelle salariale distincte pour le niveau collégial et de la reconnaissance juste des diplômes de deuxième et troisième cycles soient réglées avant la négociation pour la prochaine convention collective, tel qu'il en avait été convenu à la signature de la dernière convention.

Force est de constater que le gouvernement ne veut pas conclure les travaux avant l’échéance de notre contrat de travail. En fait, il est maintenant évident que les négociateurs du gouvernement voudront marchander notre rangement et l’opposer à nos autres demandes. Cette tactique est illégitime, car il s’agit de revendications en lien avec des enjeux totalement indépendants.

Le regroupement cégep de la FNEEQ ainsi que les autres membres du Front Commun (CSN, FTP, SISP) ont pris acte de la mauvaise foi du gouvernement du Québec. En conséquence, un appel a été lancé pour organiser des moyens de pression dont l’objectif est d’inciter le Conseil du trésor à conclure les négociations sur la relativité salariale dans les plus brefs délais, soit avant le dépôt officiel de nos demandes de convention collective au mois de novembre prochain.

Du 20 au 24 octobre, tous les syndicats du Front commun procèderont à des moyens de pression. Au cégep de Sherbrooke, on invite notamment les enseignantes et les enseignants à accomplir les seules tâches qui sont comptabilisées dans leur CI. De plus, une activité de perturbation aura lieu le mercredi 22 octobre, afin de signifier haut et fort, dans tous les milieux touchés, qu’on ne se laissera pas avoir impunément de la sorte. Les informations concernant cette action vous seront présentées à l’assemblée générale du 8 octobre, puis vous seront acheminées dans les prochains jours.

Respect, solidarité, action!

Comment réenchanter l'éducation ?

La Loi 3 et la libre négociation

Nous entendons beaucoup parler ces temps-ci des régimes de retraite et des conditions de travail des employé-es municipaux du Québec. Plusieurs de nos membres ont démontré une inquiétude face aux récents évènements. Nous prenons donc quelques instants pour vous informer de la situation, du point de vue syndical. Notez que ce texte ne traite pas de tous les aspects de la question afin de le rendre plus digeste. Nous sommes par contre tout à fait ouverts à publier d’autres textes plus complets si vous en avez à nous suggérer.

Les régimes de retraite collectifs sont classés en deux grandes familles : la famille des régimes à prestation déterminée (argent à recevoir) et celle des régimes à cotisation déterminée (primes à payer). Notre régime, le RREGOP, ainsi que les régimes municipaux visés par le projet de loi 3, font partie de la première famille. Dans ce cas, les cotisations des futurs bénéficiaires du régime varient en fonction du rendement des placements dans lesquels le fonds de retraite a été investi et des réclamations des bénéficiaires actuels du régime, mais elles garantissent en contrepartie un revenu prédéterminé aux bénéficiaires, indexé ou non.

On peut donc comprendre que l’année 2008 a causé des problèmes dans ces régimes : des rendements très faibles ont avivé les inquiétudes des élus municipaux. La plupart des fonds ne contenant plus assez d’argent pour pouvoir garantir aux futurs bénéficiaires les conditions qu’on leur avait promises, l’administration municipale aurait dû payer de gros montants. Car, heureusement pour la viabilité des régimes, des conditions sont négociées pour que les cotisations des employé-es n’absorbent pas à elles seules les déficits engendrés par de telles situations (dans les cas des régimes municipaux comme pour le nôtre). Le rattrapage est souvent étalé sur plusieurs années, et la partie patronale assume une partie des coûts.

Le projet de loi 3 vise à libérer les administrations municipales des engagements qu’elles ont pris envers le personnel syndiqué. Le projet de loi ne nous touche donc pas (nous ne sommes pas des employés municipaux!), mais l’argumentaire utilisé pour justifier cette loi pourrait éventuellement s’appliquer à nous. Effectivement, le RREGOP est actuellement en bonne santé financière, mais il suffirait d’un autre crash boursier pour qu’il le soit moins. Les employé-es de la fonction publique sont de plus considérés comme des « privilégiés », bénéficiant de conditions de travail supérieures à la moyenne québécoise, deux arguments dont on nous a largement rebattu les oreilles pour justifier le projet de loi 3.

Sans se prononcer sur les conditions particulières des régimes de retraite, votre exécutif syndical et le comité retraite tiennent à mentionner qu’il devrait revenir aux tables de négociation d’évaluer la rémunération globale appropriée pour des tâches largement méconnues du grand public. Revenir sur une signature alors que les fonds sont en train de se solidifier et que des sacrifices ont été consentis par les syndiqués pour sauver leur fond de retraite dans plusieurs villes est illégitime.

Le 5 octobre : journée mondiale des enseignantes et des enseignants

Pour marquer la fin de la campagne « Uni(e)s pour l’éducation » de l’Internationale de l’éducation, cette 20e édition de la Journée mondiale des enseignantes et des enseignants revêt un caractère bien particulier.

Le 5 octobre, ou autour de cette date, dites au Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, que vous soutenez l’éducation de qualité pour toutes et tous, l’inclusion de l’éducation parmi les objectifs pour le développement pour l’après-2015 et la campagne mondiale en faveur de la scolarisation de tous les enfants.

Vous pouvez soumettre votre message par courriel à wtd@ei-ie.org ou sur Twitter avec les mots-clics #unite4ed et #FneeqCSN

Un exemple de courriel pourrait être ceci :

« Je défends une éducation de qualité pour toutes et tous, l’inclusion de l’éducation parmi les objectifs pour le développement pour l’après-2015 et la campagne mondiale en faveur de la scolarisation de tous les enfants. »

Un tweet pourrait être le suivant :

« Je soutiens édu de qualité pr tous, 1 Obj post-2015 sur #education et campagne mondiale pr scolariser tous enfants #unite4ed #FneeqCSN ».

Faisons de cette Journée mondiale des enseignantes et des enseignants une édition exceptionnelle !

Rendez-vous sur www.5oct.org !

Réunis contre l'austérité

Lectures suggérées

De retour bientôt !

Depuis quelques années, l'équipe du journal Quand les profs... COURRIEL retransmet aux membres du Syndicat dans la section « Lectures suggérées » les différents documents syndicaux, institutionnels, communautaires, militants, etc. reçus au bureau syndical. La formule est en révision et nous vous reviendrons sous peu avec une nouvelle approche.

Poste téléphonique 5330 - specsCSN@CegepSherbrooke.qc.ca

Responsable de la rédaction: Catherine Ladouceur
Secrétariat: Luc Loignon