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Mercredi 26 novembre 2014

Sommaire

Non à la démolition du Cégep de Sherbrooke

Les dernières coupures budgétaires dans les cégeps sont inadmissibles. Tenons-nous debout devant la pelle mécanique du gouvernement libéral !

ENSEMBLE
Le 27 novembre, de 8 h 15 à 8 h 45
devant le pavillon 2

On vous attend ! Soyons nombreux !

Réaménagez votre enseignement
pour participer à toute l'action !

Pour sauver le Cégep de la démolition,
placer cette affichette sur la porte de votre local :

version pour les hommes | version pour les femmes

REFUSONS L’AUSTÉRITÉ :
les femmes premières victimes

Il n’est pas nécessaire de pousser bien loin l’analyse pour réaliser que ce sont les femmes qui sont les premières victimes des mesures d’austérité imposées tous azimuts par le gouvernement actuel. Pourquoi ?

  • La situation économique des femmes est plus faible que celle des hommes. Les mesures d’austérité ne feront que les enfoncer encore plus dans une logique de pauvreté.

  • Les femmes sont les principales responsables familiales. Elles devront donc assumer plus que les hommes les coupures de services liées à la famille.

  • Les femmes sont les principales proches aidantes. Chaque fois qu’un service social est coupé, elles doivent assumer la livraison bénévole dudit service.

  • Les postes subalternes des directions (secrétaires, agentes de bureau, techniciennes) sont majoritairement occupés par des femmes. Quand un cadre perd son emploi, les femmes autour de lui le perdent aussi.

  • Les secteurs les plus touchés par les pertes d’emploi liées aux mesures d’austérité sont des secteurs à dominance féminine (santé et éducation).

  • L’insertion en emploi des femmes présente plus de défis que celle des hommes, puisque les niveaux de scolarité et d’expérience des femmes sont statistiquement moindres. Les organismes œuvrant à l’insertion économique des femmes en emploi se font couper leurs subventions.

Pour que le Québec ne recule pas aux années cinquante en matière d’amélioration des conditions de vie et de travail des femmes :

À l'assaut des services publics

Comité école et société du SPECS *

Les enseignantes et les enseignants du Cégep de Sherbrooke manifesteront le matin du 27 novembre sur le campus parce qu'ils refusent la logique d'austérité du gouvernement Couillard. Le 13 novembre dernier, Yves Bolduc annonçait de nouvelles coupures qui amputeront – à nouveau ! – le budget du Cégep de 400 000 $. Au total, c'est 1,5 M $ qui a été coupé depuis 5 ans. Alors qu'on sait désormais que les politiques d'austérité produisent une stagnation économique et, par conséquent, font reculer les revenus de l'État, on peut se demander qui croit encore à la rhétorique gouvernementale des « choix douloureux » visant à « équilibrer les finances publiques ». De deux choses l'une : soit il y a grave incompétence, soit on nous cache les véritables motifs de l'austérité.

Développement économique et développement social

Le gouvernement justifie la destruction de l'État québécois qu'il coordonne présentement par la dette léguée à la prochaine génération et par l’idée de redonner aux entreprises une marge de manœuvre pour relancer l’économie. Cette approche conservatrice de la gestion des finances publiques pose en principe que les dépenses gouvernementales constituent des pertes nettes, un peu comme si on achetait une automobile ou de la nourriture. Pourtant, les déboursés publics ont un effet multiplicateur positif reconnu par la plupart des économistes depuis John Mayard Keynes. Selon le FMI, cet effet multiplicateur est, depuis 2007, de 1,7. Chaque dollar investi par l'État crée 1,70 $ de richesse comptabilisée au PIB. Tirons la conséquence : les services publics ne sont pas à la remorque de la « création de richesse » : ils la créent, littéralement, et cela avec un taux de productivité remarquable.

Ce n'est pas tout. Les services publics sont essentiels non seulement à notre développement économique, mais aussi à notre développement social, c'est-à-dire à la manière dont notre société met en place les conditions favorables au développement du plein potentiel des êtres humains qui la composent. Aux côtés de la santé, de l'égalité et de tout ce qui atteste d'une mise en œuvre des droits humains, l’éducation est ici à la fois un indicateur et un véhicule de développement incontournable. Sans la présence d’une population scolarisée, critique et capable de mettre son savoir et ses habiletés au service de la collectivité, le développement économique, s'il y en a, rime avec inégalités. Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie, soutient que la mobilité sociale est en panne en sol américain essentiellement parce que son système d’éducation est trop élitiste et peu abordable. L'histoire du Québec moderne fournit d'ailleurs un exemple éclatant de l’importance sociale d’un investissement massif en éducation.

Les véritables motifs de l'austérité

Au final, les coupures actuelles sont incompréhensibles en dehors de l'idéologie néolibérale selon laquelle le rôle de l’État est de faciliter l'ouverture de nouveaux marchés à l'investissement privé, ces marchés fussent-ils les services publics eux-mêmes. Réduire les droits de tous à des occasions de profit pour le 1 % : voilà l'idée qui guide l'assaut actuel contre les services publics.

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* Enseignantes et enseignants membres du comité école et société du SPECS-CSN : Claire Denis, Julie Dionne, Louis Desmeules, Kavin Hébert, Philippe Langlois, Steve McKay, Alain Poulain.

Rappel

ASSURANCE COLLECTIVE : modifications

Vous souhaitez modifier le plan d'assurance auquel vous souscrivez ? Vous avez jusqu'au 30 novembre pour le faire. Consultez la fiche suivante : INFO ASSURANCE no 5 : Conditions de renouvellement du régime d’assurance modulaire de la FNEEQ, 2015.

L'assurance voyage fournie par notre assurance collective a été modifiée. Pour savoir comment, consultez la fiche suivante : INFO ASSURANCE no 6 : Nouvelle définition de voyage à compter de 2015.

Poste téléphonique 5330 - specsCSN@CegepSherbrooke.qc.ca

Responsable de la rédaction: Catherine Ladouceur
Secrétariat: Luc Loignon