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Lundi 12 janvier 2015

Dîner de Noël Off journée pédagogique

« La matinée pédagogique, par son sujet et par le contexte, constitue une occasion toute désignée d’en faire « moins avec moins », et nous croyons qu’elle devrait être annulée au profit d’une autre activité, plus au diapason de l’actualité des personnels du Cégep et plus respectueuse de la posture difficile dans laquelle ils se trouvent. »

Le gouvernement nous demande de nous appauvrir toujours plus. Les directions de cégeps exigent plus de souplesse dans l’exercice de notre travail. Notre propre direction tente tant bien que mal de gérer sa désorganisation causée par les coupures drastiques. Comment réagir ?

Venez discuter avec nous des moyens à notre portée pour mettre de la pression sur nos vis-à-vis. Nous espérons l’ambiance joyeuse et la discussion large !

Quand : mardi 13 janvier, de 11h30 à 13h
Où : Cafétéria du Cégep de Sherbrooke

Bienvenue à toutes et à tous !

Le diner est offert par le SPECS
à celles et ceux qui auront confirmé leur présence

(au plus tard lundi 12 janvier, 16h)
specscsn@cegepsherbrooke.qc.ca ou poste #5330

Chronique d'un printemps morose

L’automne a été lourd...

Le gouvernement a commencé son « grand œuvre » de destruction massive de la taille de l’État et des services à la population, sous prétexte d’urgence à rembourser la dette et à rendre le Québec plus compétitif. Est-il nécessaire de rappeler qu’il renie ainsi, au nom de sa vision néolibérale crasse, son devoir d’une juste répartition de la richesse commune ?

Bien que ces attaques visent tous les secteurs de la société – santé, éducation, famille, communautaire, développement économique, environnement, etc. – nous, membres du SPECS, en ressentons les impacts de manière directe.

D’abord, le Cégep de Sherbrooke a vu son budget amputé à nouveau, à tel point qu’est durement fragilisée la réalisation même de sa mission d’enseignement supérieur. C’est, dans ce cas, toute la communauté collégiale qui est affectée. Mentionnons au passage que les effets inévitables du « faire moins avec moins » sur la santé des travailleuses et des travailleurs du Cégep sont loin d’être considérés à ce jour…

Puis, en tant qu’enseignant-e, nous devrons subir EN DOUBLE les impacts financiers des mesures d’austérité. En double, oui, puisque nous en assumerons les coûts comme citoyennes et citoyens qui payeront plus de taxes, de tarifs, de frais, de coûts afférents de toutes sortes, mais aussi en tant qu’employé-es de l’État, à qui l’on demande de faire un effort supplémentaire en nous refusant des augmentations salariales raisonnables et en érodant toujours plus notre pouvoir d’achat.

Enfin, le cadre de négociation donné par la partie patronale quand à nos demandes sectorielles remet en question l’ensemble de l’organisation de notre travail, sous prétexte d’un besoin criant de « souplesse managériale ». Il en va de la reconnaissance de la nature même de notre travail, pour laquelle nous devrons, une fois de plus, lutter. Ne soyons pas dupes : cette attaque frontale à la profession enseignante n’est qu’une manifestation de plus des exigences « d’efficience » du gouvernement à l’égard de tous ses services.

Bref, le printemps s’annonce morose…

Mais nous sommes nombreux.
20 000 enseignant-es de cégep. 540 000 employé-es de l’État. 8 000 000 de Québécois-es.
Nous pouvons agir.
Il n’en tient qu’à nous de ne pas baisser les bras.

Solidarité,

L’équipe du SPECS-CSN

Poste téléphonique 5330 - specsCSN@CegepSherbrooke.qc.ca

Responsable de la rédaction: Catherine Ladouceur
Secrétariat: Luc Loignon