La Commission a adopté son rapport annuel pour dépôt au Conseil d’administration ainsi que son plan d’action 2012-2013 pour adoption par le Conseil d’administration. Malgré les perturbations de l’hiver 2012 liés au conflit étudiant, la Commission a réalisé plusieurs travaux liés notamment au Projet éducatif, au Plan de réussite et au Plan stratégique de développement.

Suite à une étude de pertinence, le CFC (Centre de formation fontinue) souhaitait offrir une AEC dans le domaine de la gestion des ressources humaines, AEC qui a été développée en consortium et dont le maître d’oeuvre était le Cégep de Chicoutimi. Les membres de la Commission ont émis plusieurs remarques sur le programme, particulièrement sur le développement en consortium. En effet, les spécificités locales sont difficiles à mettre en pratique dans ce type de développement de programme. Dans cette AEC notamment, un plan-cadre relève, au Cégep de Sherbrooke, de la discipline contributive de Techniques de bureautique, alors qu’elle est associée au programme de Techniques administratives dans l’AEC présentée.

D’autres remarques portaient sur la qualité même du document, qui de toute évidence, ne correspond pas aux critères de qualité (précisions des notes préliminaires, redondance de certaines, orthographe, etc.) du Cégep de Sherbrooke.

Pour toutes ces raisons, la Commission a donc refusé de recommander l’AEC et a indiqué alors son ouverture à reconsidérer cette décision en fonction d’éléments d’informations supplémentaires qui seraient éventuellement fournis et qui répondraient aux réserves des membres.

M. Michel Olney, directeur du CFC, a présenté les grandes orientations qui déterminent la démarche de création d’AEC en formation continue. Cette présentation a permis de clarifier certains aspects qui apparaissaient régulièrement mal perçus par les membres de la Commission lors de présentations de projet de programme d’AEC, notamment celle concernant l’AEC Agent de support à la gestion des ressources humaines.

M. Olney a précisé les étapes et les démarches entre autres:

1. La mise en place des programmes répond essentiellement au besoin de qualification d’individus adultes qui ont besoin de se spécialiser, de développer, d’acquérir ou de perfectionner des compétences;

2. Afin de mettre en place une AEC, une revue détaillée de l’offre de programmes au régulier est effectuée pour faire la démonstration qu’il n’existe aucun programme qui répond aux besoins exprimés;

3. La formation continue s’inscrit dans un champ politique d’adéquation entre les besoins en main-d’oeuvre d’un territoire et les besoins de cette main-d’oeuvre pour assurer la pérennité de sa présence sur le marché du travail ainsi que son indépendance économique.

À la demande de la Commission, M. Pierre Lefaivre a présenté les statistiques concernant le sujet en rubrique. 1143 étudiantes et étudiants sont touchés, dont 808 dû à des exigences de programme (sortie d’une journée, stage, etc.). Sur les 355 restants, les causes les plus courantes sont: cheminement particulier, cours de mise à niveau, cours de relation d’aide, cours hors séquence.

À la suite de cette présentation, certaines suggestions ont été émises afin d’approfondir le sujet, particulièrement sur le plan des impacts pédagogiques d’une telle pratique:

1. Vérifier en février 2013 le taux de réussite de ces cours;

2. Comparer ce taux avec les étudiants qui n’ont pas d’horaire chargé;

3. Mener une enquête qualitative pour valider si le Cégep doit continuer à offrir des cours du soir.

Trois présentations ont été offertes aux membres présentant:

1. Un projet pédagogique : La revue Les dossiers d’Histoire et civilisations produit dans le cadre de l’activité synthèse du programme Histoire et civilisations;

2. Un projet de développement : L’orpaillage sans mercure au Sénégal;

3. Le contexte national de lutte contre l’homophobie et la transphobie et les stratégies locales au Cégep de Sherbrooke;