Bonjour à toutes et à tous,

Tout d’abord, permettez-moi de souhaiter que la session automne 2013 se déroule bien pour vos étudiantes et étudiants autant que pour vous-même.

Nous voici déjà rendus à la fin octobre et la Commission des études s’est réunie deux fois depuis le début de l’année scolaire 2013-2014.

Dans cette édition de votre journal Le TraCÉ, je vous entretiendrai du rapport d’activités 2012-2013 de la Commission, de son plan de travail 2013-2014, des dossiers de l’assurance qualité, du futur cours d’histoire du Québec contemporain et du classement salarial des professeurs, qui ont fait l’objet de discussions lors des séances d’août et septembre de la Commission. De plus, je résumerai les présentations reçues sur la Reconnaissance des acquis à PERFORMA et la Fête des créateurs.

Les activités de la Commission en 2012-2013 ont touché il va sans dire le développement des programmes : Nouvelles AEC en formation continue, devis d’évaluation de programmes et révision de programme. De plus, plusieurs sujets ont été discutés, notamment l’application de la PIEA qui a été étudiée lors de trois séances et la nouvelle Politique sur l’éthique de la recherche avec des sujets humains. Enfin, plusieurs présentations ont été faites aux membres sur différents sujets d’intérêt, entre autres sur une étude de l’impact de la plage horaire sur la réussite éducative réalisée par M. Claude Thibodeau, à la demande des membres de la Commission.

Pour l’année 2013-2014, la Commission traitera des dossiers de développement de programmes dont une nouvelle demande d’autorisation en Soins préhospitaliers d’urgence, des évaluations de programmes (2) et des actualisations de programmes nationales (5) et locales (2). La Commission recommandera également des projets de calendriers scolaires pour les années 2014-2015 et 2015-2016 afin de favoriser la planification sur plus d’une année des activités, étudiera et contribuera au projet de Politique institutionnelle de gestion des programmes (PIGP), assurera une vigile au niveau du développement de la recherche et du Plan institutionnel de développement de la recherche, et bien entendu, sera impliquée intimement dans le processus d’assurance qualité de la Commission d’évaluation de l’enseignement collégial (CÉEC). Enfin, certains autres dossiers ou certaines présentations sont prévus selon la disponibilité, notamment l’étude des impacts pédagogiques des cours offerts en soirée et le nouveau cours d’histoire du Québec contemporain.

Le sujet de l’assurance qualité en sera un d’actualité cette année. En effet, le Cégep a été choisi pour faire partie de la première cohorte de Cégeps évalués sous cette nouvelle forme par la Commission d’évaluation de l’enseignement collégial (CÉEC). Concernant cette nouvelle façon de faire, les concepts n’apparaissent pas très clairs aux yeux des membres de la Commission. Afin de mieux comprendre le processus, certains membres de la Commission des études qui étaient disponibles ont assisté à une rencontre d’information présentée par un des commissaires de la CÉEC et qui s’est tenue le 3 octobre dernier. Toutefois, afin de s’assurer que la Commission puisse suivre le processus d’évaluation et agir comme comité consultatif il a été convenu d’organiser une formation pour les membres où nous accueillerons l’ancien président de la CÉEC, M. Michel Lauzière. Celui-ci est à l’origine du développement de la nouvelle méthode d’évaluation des collèges. Il sera donc en mesure de nous expliquer plus clairement, du moins nous l’espérons, les tenants et aboutissants de l’approche assurance qualité.

Le projet gouvernemental de modifier le programme d’histoire du primaire à l’université et d’ajouter un cours d’histoire du Québec au collégial est en voie de matérialisation. L’intégration de ce nouveau cours devra se faire sans ajout d’unités ou de périodes d’enseignement et un travail s’effectue actuellement afin de réfléchir à la façon d’intégrer celui-ci à la formation générale. Le scénario le plus plausible actuellement est de l’intégrer à la formation complémentaire. Le processus de développement des objectifs et standards doit être terminé le 22 novembre prochain, ce qui est un échéancier très contraignant, d’autant plus que sept disciplines des sciences humaines sont interpellées. Un comité d’expert sera constitué pour arriver à produire ce document d’ici là. Plusieurs professeurs du Cégep souhaitent déposer leur candidature et ils seront appuyés par la direction des études afin de tenter qu’il y ait au moins un professeur du Cégep qui y siège. Plusieurs inquiétudes et impacts d’un tel projet de cours ont été soulevés par les membres et M. Réjean Bergeron, directeur des études, qui siège au comité-conseil de la formation générale, en a pris bonne note afin de l’outiller lors des discussions ultérieures sur ce dossier. La Commission suivra de près les développements sur ce sujet.

Dans la foulée des travaux sur la relativité salariale, le Conseil du trésor a procédé à une évaluation de la tâche des enseignantes et enseignants de Cégep afin de leur accorder un classement salarial. Selon les informations provenant de la FNEEQ, ce nouveau classement amènerait un changement d’échelon à la baisse pour le personnel enseignant des cégeps. De plus, les échelons attribués aux détenteurs d’une maîtrise ou d’un doctorat ne seraient plus reconnus, même si actuellement l’écart entre les échelons 17 et 20 s’amenuise. Cette nouvelle évaluation fait abstraction de pans entiers de la tâche : la gestion des programmes et des départements, la conception du matériel didactique, la confection et l’adaptation d’épreuves, l’encadrement… C’est aussi toute la nature collégiale de notre travail que l’on a évacuée.

La Commission des études a donc décidé d’appuyer la demande des enseignantes et enseignants des cégeps, à l’effet d’obtenir :

• Une structure salariale indépendante de celle des enseignantes et enseignants des commissions scolaires;
• une structure salariale qui reconnaît clairement que le personnel enseignant des cégeps appartient à l’enseignement supérieur;
• une valorisation des diplômes de maîtrise et de doctorat du troisième cycle, en fonction des écarts interéchelons convenus au moment de l’entente de décembre 2002.

La Commission s’est permis de se prononcer sur cet aspect des relations de travail des enseignantes et des enseignants parce qu’elle a la conviction que cette sous-évaluation de la tâche des enseignantes et enseignants de même que la non-reconnaissance des diplômes de deuxième et troisième cycle auront des impacts importants sur l’exercice pédagogique.

M. Richard Moisan, conseiller pédagogique au SSER, nous a présenté une nouvelle démarche flexible, décentralisée et adaptée de reconnaissance des acquis expérientiels en enseignement au collégial. Elle propose aux enseignantes et enseignants du collégial une formule de reconnaissance des acquis expérientiels adaptée au collégial. Ce processus de reconnaissance de ces acquis s’appuiera notamment sur un portfolio. Un accompagnement professionnel visant à faire la démonstration des apprentissages spécifiques sera offert. Les expériences qui seront reconnues devront être significatives et les apprentissages réalisés clairement établis.

Il s’agit ici de l’évènement qui remplacera la fête des auteurs. Cette fête des créateurs s’avèrera plus représentative de la diversité des créations produites par le personnel et visera à reconnaitre l’apport des membres actifs du personnel qui, par leurs créations dans les domaines des arts visuels, œuvres écrites, musique, cinéma, web, danse, spectacles, etc., contribuent au dynamisme de la communauté et à son enrichissement. Cette fête se tiendra aux deux ans et la première édition aura lieu le 23 avril prochain.

Voilà ce qui résume les travaux de la Commission des études pour les mois d’août et septembre 2013. On se retrouve en décembre pour le résumé des rencontres de novembre et décembre.

Rémy Bergeron
Président d’assemblée