Les membres de la Commission ont reçu et recommandé l’adoption du devis d’évaluation qui comporte 16 objets d’évaluation touchant particulièrement l’attrait du programme, le niveau de compétence des finissantes et finissants étant donné que ce programme est issu de la fusion de deux anciens programmes, l’efficacité de la structure et du contenu. Le contexte de cette évaluation se situe dans le cadre de l’implantation en 2007 des trois programmes reliés aux Technologies du génie électrique.

Cette proposition d’amendement avait d’abord été présentée en juin 2013 à la Commission. Suite à plusieurs recommandations émanant des membres, des modifications ont été apportées au projet. Le nouveau projet tenant compte des remarques faites en juin a donc été adopté.

À la séance du 6 décembre dernier, un projet de calendrier scolaire à une seule hypothèse a été déposé. Les premières réactions l’ont été sur l’entrée hâtive au mois d’août, soit le 18. On notait alors certains impacts, notamment le début des vacances en juin, en dehors des limites fixées par la convention collective et le travail écourté pour les étudiantes et les étudiants.

À la séance du 13 décembre, l’ensemble des commentaires émis par les membres de la Commission a démontré la nécessité de présenter au moins deux autres hypothèses en consultation, une avec un début de session vers le 20 ou 21 août et l’autre avec un début de session le 25 août. Il s’agit des hypothèses B et C que vous avez reçu en consultation avec l’hypothèse A (début de session au 18 août). À la suite de cette consultation, une décision de recommandation sera prise à la séance du 31 janvier. Le Conseil d’administration adoptera le calendrier à sa séance du 12 février.

Le projet gouvernemental de modifier le programme d’histoire du primaire à l’université et d’ajouter un cours d’histoire du Québec au collégial se poursuit. Depuis l’annonce par le Ministre de l’Enseignement supérieur de sa volonté d’introduire ce nouveau cours dans le curriculum, la Commission se tient informée des développements. Une consultation de la communauté est présentement en cours portant sur les objectifs et standards proposés par un comité d’experts composé de 11 personnes (9 francophones, 2 anglophones) dont 7 professeurs d’histoire, 2 de sciences politiques et 2 de sciences sociales. Le scénario le plus plausible reste encore de l’intégrer à la formation complémentaire.

La politique institutionnelle de gestion des programmes (PIGP) a comme objectif de définir un nouveau cadre de référence institutionnel en matière de gestion des programmes. On vise à intégrer dans une même politique l’élaboration, l’actualisation, la mise en oeuvre et l’évaluation des programmes afin d’en assurer la cohérence, à toutes les étapes, avec la mission et le projet éducatif du Cégep. Une consultation de la première version de cette politique est prévue en début de session hiver 2014, d’abord avec le comité de régie de la direction des études (CRDÉ) et les syndicats. Viendra par la suite la consultation des autres intervenants. On espère un aboutissement de cette politique pour juin 2014.

Comme je l’écrivais dans la parution précédente du journal Le TraCÉ, le sujet de l’assurance qualité est vraiment d’actualité. J’écrivais alors que le Cégep avait été choisi pour faire partie de la première cohorte de cégeps évalués sous cette nouvelle forme par la Commission d’évaluation de l’enseignement collégial (CÉEC) et que les concepts n’apparaissaient pas très clairs aux yeux des membres de la Commission. Afin de mieux comprendre le processus, il avait été convenu d’organiser une formation pour les membres avec l’ancien président de la CÉEC, M. Michel Lauzière, à l’origine du développement de la nouvelle méthode d’évaluation des collèges. Cette rencontre aura finalement lieu le 31 janvier 2014.

Entretemps cependant, les enseignantes et enseignants, en assemblée générale, ont adopté une résolution affirmant le désir de participer au processus par l’entremise de la CÉ, mais demandant de sursoir à cette participation aux travaux jusqu’à ce que des informations plus claires sur les enjeux de cette évaluation ne soient accessibles, entre autres les impacts sur l’autonomie professorale, disciplinaire et départementale, la charge de travail exigée, etc.

À la séance du 6 décembre, la Commission des études, dans la foulée de cette demande des enseignantes et enseignants, a adopté une résolution visant à reporter au 31 janvier toute décision liée à l’assurance qualité, espérant d’ici là, établir un espace de discussion et recevoir de la formation sur le sujet.

Ainsi, à la séance du 13 décembre, la Commission a reçu, à titre informatif seulement, le projet de devis d’évaluation de l’efficacité des mécanismes d’assurance qualité du Cégep de Sherbrooke. La Commission devra donc se repositionner sur ce dossier le jour même de la présence de M. Lauzière, le 31 janvier.

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Voilà ce qui résume les travaux de la Commission des études pour les mois de novembre et décembre 2013. On se retrouve en mars pour le résumé des rencontres de janvier et février.

Rémy Bergeron
Président d’assemblée