Date de publication :
mardi 10 avril 2018
• Manifestation nationale à Montréal
En cette année électorale, la fête internationale des travailleuses et des travailleurs revêt une signification particulière : il nous revient de rappeler nos revendications aux différents partis politiques !
Samedi 28 avril Grande marche de 5 km |
• Actions régionales du 1er mai
Syndicats, groupes populaires, organismes communautaires : l’ensemble des forces vives régionales unissent leur énergie pour souligner le 1er mai 2018, fête internationale des travailleuses et des travailleurs ! En cette année préélectorale, montrons au gouvernement libéral qu’il ne réussira pas à nous diviser pour mieux régner !
Mardi 1er mai (journée d’étude et d’encadrement) 8h – Distribution de café à la station d’autobus du Dépôt 11h30 à 13h30 – Grand rassemblement régional au Cégep de Sherbrooke 13h30 à 15h30 – Marche des travailleuses et des travailleurs du secteur communautaire |
• Lancement du 50e anniversaire du SPECS-CSN
Votre syndicat aura 50 ans cette année ! Pour lancer les festivités, nous vous convions à un cocktail bien spécial en l’honneur du SPECS-CSN : un rendez-vous de solidarité à ne pas manquer, pour se rappeler les grands moments de notre histoire et pour regarder en avant. Venez porter un toast à notre santé à tous !
Mardi 1er mai (journée d’étude et d’encadrement) 15h à 17h – Lancement des festivités du 50e anniversaire du SPECS-CSN Pour nous aider à planifier, s.v.p. avisez-nous de votre présence : |
Actualisation du programme Sciences de la nature
Déclaration commune
Dans le Quand les profs du 14 mars dernier, il a été fait mention que lors du regroupement cégep de la FNEEQ du 1er et 2 mars à Québec, un plan d’action concernant l’actualisation du programme préuniversitaire des Sciences de la nature a été adopté. Il est rappelé que le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) souhaitait avoir d’ici le 27 avril un avis par cégep sur le projet de devis ministériel, projet qui, s’il était appliqué tel quel, permettrait aux diverses institutions de bâtir des programmes fort différents et mettrait en péril aux yeux de plusieurs le caractère national du DEC en Sciences de la nature.
Dans ce plan d’action, il était exigé un moratoire sur l’autorisation et sur l’implantation du programme, ce délai supplémentaire permettant à toutes les personnes et les collectifs concernés de faire les analyses nécessaires, incluant la difficile adéquation entre les compétences énoncées et les cours.
Depuis le 2 mars, printemps oblige, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Ici, au Cégep de Sherbrooke, le comité de programme concerné et la commission des études ont adopté une proposition réclamant un moratoire semblable à celui exigé par la FNEEQ et l’assemblée générale du SPECS-CSN a adopté une proposition permettant au comité exécutif de mener localement des actions en concordance avec le plan d’action de la FNEEQ. Au niveau national, la Commission des affaires pédagogiques, qui réunit les directions des études du réseau collégial, a adopté à l’unanimité une proposition demandant au MEES de suspendre la consultation en cours.
Dans le même ordre d’idée, le 28 mars avait lieu à Montréal une rencontre nationale organisée par la FNEEQ qui a permis de réunir 80 personnes (des membres de comité exécutif et des coordinations de programme de nombreux cégeps du Québec) et d’adopter, au terme d’une journée de travail, une déclaration commune qui va plus loin que la demande initiale de moratoire. Cette déclaration commune demande entre autres au MEES de procéder à une nouvelle consultation qui assurera une meilleure représentativité en sollicitant une participation d’enseignant.es regroupés en comité national de programme ainsi que la participation des départements, des comités de programme et des commissions des études des collèges.
Il est également demandé au ministère :
Aux dernières nouvelles, la ministre Hélène David a accepté de prolonger le délai de consultation, le faisant passer du 27 avril « à la fin de l’été » (voir le communiqué de presse). Or, elle n’a fourni aucune réaction quant aux demandes relatives au contenu pédagogique du programme. Nous vous tiendrons donc informé.es de l’évolution de cet important dossier.
Pour nourrir la réflexion : « Le gouvernement décapite le programme de science » (source) de Raynald Richer.
Programme d'étudiants réfugiés Le SPECS-CSN partenaire du PÉR Lors de la dernière assemblée générale du SPECS-CSN, les membres se sont mobilisés en faveur de la participation financière du syndicat au projet d’implantation du Programme d’étudiants réfugiés mené par Valérie Dubé (Anthropologie) et par Christophe Allaire-Sévigny (Sociologie). Le SPECS-CSN contribuera donc au projet dès sa première année par l’ajout d’un montant de 2000 $ au fonds de roulement du projet. Solidarité ! Pour en savoir plus sur le programme : https://per.eumc.ca/ et dans le QLP du 15 mars dernier. |
Semaine de la diversité sexuelle et de la pluralité des genres
En janvier dernier, je participais au colloque de la Table nationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie des milieux de l’éducation. Notre cégep y était bien représenté, tant par des membres du corps enseignant que par des étudiant.es, des professionnel.les et des membres de la direction. Cette expérience fut pour moi enrichissante et profondément touchante. Elle m’a rappelé à quel point notre rôle d’enseignant.e avait une influence remarquable sur le vécu de nos étudiant.es.
Bill Ryan, professeur et chercheur à l’École de travail social de l’Université McGill et de l’Institut pour la diversité des minorités sexuelles, nous exposait que parmi les étudiants appartenant à la communauté LGBTI qui s’étaient confiés à un adulte, 83 % de ceux-ci s’étaient confiés à un.e enseignant.e.
Sachant que les taux de détresse psychologique et les taux de suicide sont nettement plus élevés parmi la communauté LGBTI que dans la société en général, il est primordial de prendre conscience de l’importance du rôle que nous avons en tant qu’enseignant.e envers nos étudiant.es.
Toujours dans le cadre de la conférence de Bill Ryan au colloque du mois de janvier, il a aussi été question du rôle d’importance de l’établissement scolaire, ce dernier ayant pour mission d’offrir un environnement éducationnel et un milieu de vie ouvert, inclusif, respectueux et sécuritaire. Ce rôle d’importance en est un d’obligation par la loi !
La Charte canadienne des droits et libertés, la Loi canadienne des droits de la personne et la Charte québécoises des droits et libertés de la personne interdisent toute discrimination basée sur l’orientation sexuelle, l’identité de genre et l’expression de genre. Monsieur Ryan nous rappelait d’ailleurs des cas de jurisprudence où des établissements scolaires canadiens ont été blâmés de ne pas en avoir assez fait pour faire respecter certains droits des élèves de la communauté LGBTI dans leur établissement, et ce, notamment en termes de prévention et de mesures proactives.
Nous avons la chance, ici, au Cégep de Sherbrooke, d’avoir en nos murs des gens qui militent pour les droits des personnes LGBTI sur les plans local, national et même international. Dominique Dubuc, par exemple, enseignante en biologie et militante pour les droits des communautés LGBTI reconnue à travers le pays, a su avec le temps conscientiser les membres de notre communauté collégiale à certains enjeux vécus par la communauté LGBTI. Notre collège a fait plusieurs pas dans la bonne direction ces dernières années, afin de mieux servir la communauté LGBTI. Cependant, beaucoup reste à faire en ce sens !
Du 9 au 13 avril prochain, le Cégep de Sherbrooke tiendra sa Semaine de la diversité sexuelle et de la pluralité des genres. Différents kiosques et ateliers vous seront proposés durant cette semaine afin d’informer et de promouvoir une saine discussion dans notre établissement d’enseignement. Plusieurs organismes de la région comme Arrimage Estrie, le Groupe d’action Trans de l’Université de Sherbrooke et Divers Gens, s’associeront comme partenaires à cette semaine de la diversité afin d’offrir leur expertise propre à notre communauté.
En tant que membre du comité institutionnel LGBTI, mais aussi en tant qu’enseignante, je vous invite à participer en grand nombre à cette semaine qui s’annonce riche et très mobilisante. Portez un intérêt particulier aux ateliers et aux activités qui vous seront proposées dans le cadre de cette semaine. Parlez-en à vos collègues et à vos étudiant.es. Des échanges riches de sens pourraient susciter espoir et réconfort chez certains individus autour de vous !
P.S. : L’offre de formation Les mots de la diversité liée au sexe, au genre et à l’orientation sexuelle est toujours en vigueur pour les départements qui désirent recevoir la formation donnée par Dominique Dubuc. Votre coordination départementale peut la contacter directement par courriel : Dominique.Dubuc@cegepsherbrooke.qc.ca
Anne-Marie Leblanc
Département de Musique
Conseillère à l’exécutif du SPECS-CSN
« Apprendre la tolérance, c’est donc apprendre que les autres ont droit à notre respect, que leurs convictions soient les mêmes ou non. Les enfants ne peuvent l’apprendre que s’ils sont exposés à des points de vue qui diffèrent de ceux qui leur sont enseignés à la maison. »
(Cour suprême du Canada, cas Chamberlain C. Surrey School District no. 36, 2002)
Quand la technologie s'invite dans nos classes
Le 14 mars dernier, un CIDS (comité interdépartemental syndical) a été organisé afin de discuter avec des représentant.es des 32 départements du Cégep de trois enjeux qui touchent actuellement notre vie d’enseignantes et d’enseignants :
Les interventions des membres présents et les riches échanges nous ont permis de nourrir la réflexion syndicale sur ces sujets très actuels. Pour en savoir plus sur cette rencontre du CIDS, consultez le compte rendu des discussions.
Vous n’avez pas entendu parler de ces sujets dans votre département ? Pour consulter la liste des délégué.es CIDS, cliquez ici ! |
Partenariats interétablissements et téléenseignement
Le portrait du Cégep de Sherbrooke
Récemment, la FNEEQ a été interpelée relativement à des problèmes potentiels liés au développement de partenariats entre des cégeps et d’autres institutions ainsi qu’au développement du téléenseignement dans certains collèges. Afin de brosser un portrait le plus fidèle possible de la situation au Cégep de Sherbrooke, le comité exécutif du SPECS-CSN a acheminé au début mars un sondage aux coordinations départementales et aux enseignants et enseignantes. Voici les résultats principaux de ce sondage.
Concernant les partenariats interétablissements, sur les 24 répondant.es (18 coordinations de département et six enseignant.es), huit répondant.es disent participer actuellement à de tels partenariats, les mêmes huit disent l’avoir déjà fait et six d’entre eux envisagent de le faire à nouveau. Parmi ces huit partenariats qualifiés principalement de très positifs et utiles pour les deux parties concernées, sept impliquent une université, deux une école secondaire ou une commission scolaire, aucun un autre cégep.
Dans ces partenariats, lorsque des problèmes ou des inconvénients sont rencontrés, ceux-ci sont des types suivants :
Concernant le téléenseignement (qui permet de rassembler un groupe d’étudiants qui, bien que situés dans des lieux différents et séparés par des centaines de kilomètres, ont l’impression d’être dans la même salle de classe afin de pouvoir participer à un cours donné, tout cela grâce à des caméras et à des écrans situés dans chacune des classes), sur les 24 répondant.es, personne n’offre de la formation en téléenseignement et personne ne planifie en offrir. Trois répondant.es précisent avoir déjà offert de la formation en téléenseignement (à chaque fois pour un DEC, dans deux des cas pour des mesures spéciales ponctuelles de rattrapage en été avec des étudiant.es loin de Sherbrooke, avec l’accord de la direction).
À la lueur de ces résultats, les partenariats interétablissements sont principalement élaborés avec les universités et semblent convenir à ceux et celles qui les pilotent. Quant au téléenseignement, il ne semble pas être exploité au Cégep de Sherbrooke, sauf pour des contextes uniques et ponctuels.
Rappelons qu’une clause de la convention collective (annexe VII-3) permet à un collège, après consultation de la commission des études et des départements concernés et après avoir soumis la question au CRT, d’expérimenter de nouveaux modèles d’organisation de l’enseignement qui utilisent les technologies de l’information et des communications (TIC), notamment le téléenseignement.
Lectures suggérées Le SPECS-CSN partage avec ses membres différentes publications et communications qu'il reçoit ou pour lesquelles il a un abonnement. |
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Poste téléphonique #5330 info@specs-csn.qc.ca VP à l'information et à la mobilisation : Mathieu Poulin-Lamarre Agent de bureau : Luc Loignon |