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Foire aux questions COVID-19

===> Une adresse facile: http://specs-csn.qc.ca/faq

Cette liste de questions concernant le COVID-19 et la situation exceptionnelle actuelle est non exhaustive. N’hésitez pas à nous faire parvenir d’autres questions, soit par les réseaux sociaux ou encore à notre adresse info@specs-csn.qc.ca. Les réponses suggérées sont celles que le SPECS a au moment où vous lisez ce document; gardez ce lien actif, car il sera mis à jour régulièrement.

Tel qu’annoncé le vendredi 13 mars 2020 dans un courriel, la direction du Cégep demande au personnel de consulter au moins deux fois par jour ses courriels dans les deux prochaines semaines pour être au fait de l’information transmise.

 

Sommaire

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Questions liées au contexte général

Pourquoi les cours sont interrompus ?

En raison de l’annonce du premier ministre du Québec le vendredi 13 mars 2020, le Cégep a dû suspendre ses cours (enseignement régulier, formation continue et francisation) du 16 au 27 mars 2020 inclusivement. Le gouvernement a suspendu les activités de tous les établissement scolaires et d’enseignement supérieur pour ralentir la contagion et ainsi éviter de surcharger d'un coup le système de santé. Les activités sportives et culturelles sont également visées par la cessation des activités. À partir du 30 mars, les enseignant.es devront donner leurs cours autrement qu’en présentiel.  Il est toutefois demandé par la direction, qui reçoit de son côté des demandes de l’AÉCS, de ne pas présenter de nouvelle matière avant le 6 avril, à moins que tous les élèves confirment clairement à l’enseignant.e qu’ils et elles acceptent de débuter avant cette date. Selon une directive transmise par la direction, une remise de travaux ou d’examen ne peut être exigée avant le lundi 13 avril même si ceux-ci étaient prévus avant la suspension des cours.

Quelles sont les précautions à prendre ?

Puis-je partir à l’étranger pendant que le cégep est fermé ?

Le gouvernement a demandé à toutes ses employées et tous ses employés de ne pas partir à l’étranger pour des motifs professionnels. Il a aussi avisé que tout voyage entrepris pour des raisons personnelles était contre-indiqué, et que les employé.es qui s’y risqueraient devraient s’isoler 14 jours à leur retour. Plusieurs employeurs ont indiqué ne pas couvrir les quarantaines si elles étaient consécutives à des voyages entrepris après la date où cette annonce s’est faite. En bref, la réponse à cette question est : ce n’est pas conseillé.

Je suis professionnel.le de la santé et je vais aider le CIUSSS dans ses efforts contre la COVID-19, que se passera-t-il à mon retour ?

Premièrement, félicitations, l'effort collectif doit être en priorité vers le contrôle de ce virus. Plus de gens feront comme vous, plus nous pourrons sortir de cette crise rapidement. La direction a fermement pris position en faveur d'un priorisation des besoins du CIUSSS, vous pouvez donc compter sur sa collaboration. Le syndicat est déjà en réflexion sur la reprise, nous ne pouvons pas, au moment présent, déterminer quelles seront les conditions exactes de retour, mais il n'y aura pas de mesure de quarantaine si elle s'avère impertinente. Chaque cas sera examiné : à cette fin, il est nécessaire d'aviser Caroline Chagnon (gestionnaire SST : 819 564-6350 #5242) si vous êtes à l'emploi du système de santé durant la pandémie, que vous soyez un employé régulier ou en dépannage. Une chose est sure, vous serez rémunérés peu importe la décision qui sera prise.

J'ai entendu que les enseignantes et enseignants du primaire et du secondaire allaient devoir travailler dans les centres hospitaliers, qu'en est-il ?

Le gouvernement a publié un arrêté où il suspend certaines clauses des conventions collectives des employées et employés des commissions scolaires. En cas d'urgence, il pourrait réaffecter un membre du personnel enseignant, professionnel ou de soutien pour appuyer le secteur de la santé, par exemple pour maintenir les services de garde nécessaires. Les clauses de réaffectation et de paiement d'heures supplémentaires sont elles aussi suspendues. Comme employée ou employé du Cégep, vous n'êtes pas touché.e, pour l'instant, par une telle mesure.

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Questions liées à la logistique

Puis-je venir travailler à mon bureau ?

Non. Depuis le mercredi 18 mars , les différents pavillons ne sont plus accessibles jusqu’à nouvel ordre sauf pour les personnes dont le travail nécessite leur présence au Cégep et pour lesquelles une autorisation a déjà été donnée. Si vous avez une demande particulière à cet égard, veuillez l’adresser à votre supérieur immédiat.

Puis-je rencontrer d’autres enseignant.es hors du Cégep ?

Nous vous conseillons plutôt de fonctionner par rencontre virtuelle. La situation sanitaire au Québec est présentement trop grave pour que des contacts professionnels se poursuivent. Si pour des raisons exceptionnelles vous devez envisager une rencontre en personne, tenez compte des consignes de distanciation sociale en vigueur au moment où vous prévoyez la rencontre.

Est-ce que je dois travailler à distance ?

Formellement, nous sommes rémunérés (le cas de certains précaires reste cependant à éclaircir) et dans ces circonstances, le Cégep peut donc faire appel à nous, dans la limite de notre contrat de travail et en respect des directives ministérielles.

D’ailleurs, à partir du 30 mars, le ministre a demandé à ce que les enseignantes et enseignants réfléchissent et trouvent des moyens pour donner leurs cours autrement qu’en présentiel. Si vous avez des questions sur les obligations induites par votre contrat de travail, contactez-nous.

Puis-je faire du télétravail ?

Pour le personnel travaillant depuis le domicile, des consignes ont été transmises par la direction dans un courriel envoyé le 16 mars. Pour accéder au réseau informatique à distance, celles et ceux qui ont un portable du Cégep doivent procéder de la façon habituelle. Pour le personnel n’ayant pas de portable du Cégep, il sera possible exceptionnellement d’accéder à son poste (au Cégep) avec son ordinateur personnel à la maison. L’ordinateur personnel doit être relié à Internet et utiliser Windows 7 ou 10.
[communication du 16 mars de la direction]

il a été précisé lors de la rencontre virtuelle du Comité des relations de travail (CRT) du 19 mars que les Services des Technologies de l'information travaillent actuellement à permettre au plus grand nombre de personnes d'avoir l'accès à leur espace personnel T.  Une fois le travail réalisé pour les gens travaillant à la maison sur un appareil PC, l'équipe oeuvrera à permettre la même chose aux détenteurs et détentrices d'un ordinateur Macintosh.

Est-ce que le Centre de l’activité physique (CAP) est ouvert ?

Les activités du CAP sont suspendues depuis le samedi 14 mars 2020.

J'ai des dépenses supplémentaires parce que je dois travailler de la maison, puis-je les réclamer au Cégep ?

Pour l'instant, la direction a offert de rembourser l'augmentation du forfait de données de votre connexion internet si elle est nécessaire; gardez vos factures. Pour tout autre dépense, si elle est essentielle et avant de faire celle-ci, nous vous invitons à contacter votre direction de secteur pour faire approuver une dépense.

Certains besoins potentiels en matériels particuliers liés à l’enseignement à distance (par exemple un micro ou une caméra) ont été présentés lors du Comité des relations de travail (CRT) des enseignant.es le 26 mars; la direction va réfléchir à des avenues possibles à cet égard.

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Questions liées à la pédagogie

Puis-je rencontrer des étudiant.es dans ou hors du Cégep ? Leur administrer des examens de reprises ?

Non, il ne devrait pas y avoir d’activités pédagogiques en présentiel. Des exception très particulières ont été accordées, mais la situation conduit la direction à ne plus en accorder.

En cas de désaccord, vous devez en discuter avec votre direction de secteur (DEP).

Dois-je répondre aux MIOs ?

Étant donné les consignes ministérielles, à partir du 30 mars, oui, vous devez y répondre.

Dois-je ou puis-je enseigner à distance ?

Le 15 mars, une consigne du ministère a été envoyée aux cégeps leur demandant de concevoir, dans la mesure du possible, des façons d’offrir à distance l’ensemble de ses activités de formation, dans l’éventualité où la suspension des cours en présence devait se prolonger au-delà du 27 mars.

Le 25 mars, après discussions avec le syndicat, la direction des études vous a fait parvenir des consignes pour le reprise des activités pédagogiques. Certaines questions attendent encore des réponses, réponses que nous devrions recevoir sous peu. 

Est-ce que les stages sont maintenus ?

Les milieux de travail étant inégalement affectés par la crise sanitaire, la date où les stages pourront reprendre risque de varier fortement. Pour l’instant, les stages ne sont pas des activités essentielles, et à moins de pouvoir se poursuivre à distance, ne devraient pas avoir lieu, même après le 30 mars. Si vous pensez que votre contexte impose une exception, contactez votre direction de secteur (DEP).

Est-ce que la session sera prolongée ?

C’est une question qui trouvera sa réponse dans les compléments d’information que devraient nous faire parvenir le ministère. Pour l’instant, la conférence de presse qu’il a donné sur le sujet prenait pour acquis que la session se terminerait à la date prévue, à la fin mai. Cela n’est pas cohérent avec les pratiques antérieures, et pour cette raison, nous attendons donc confirmation.

Est-ce que toutes les heures de cours et de stage doivent se donner ?

Étant donné la réponse à la question précédente et la situation, nous nous attendons à un assouplissement du Règlement sur le Régime des études collégiales (RREC) qui prévoit, lorsqu’il est en vigueur, 82 journées d’activités pédagogiques par session. Nous attendons de plus amples informations.

Est-ce que je pourrai attribuer la mention « Réussite » ou « Échec » plutôt qu’une note ?

Nous en avons fait la demande et nous attendons de plus amples informations de la part du ministre Jean-François Roberge.

Est-ce que la cote R sera calculée ?

Nous avons fait la demande qu’elle ne le soit pas et nous attendons de plus amples informations de la part du ministre Jean-François Roberge. Nous savons que n’importe quelle décision peut affecter différents étudiant.es, mais étant donné la difficulté à assurer une intégrité fine de l’évaluation dans les circonstances et en considérant les embûches auxquelles se heurteront certain.es étudiant.es, nous considérons qu’il est préférable de ne pas la calculer.

Est-ce que les étudiant.es pourront abandonner leur cours sans que ça affecte leur dossier scolaire ?

Nous en avons fait la demande et nous attendons de plus amples informations de la part du ministre Jean-François Roberge; il serait actuellement étudié l’avenue d’instaurer une mention « Incomplet permanent COVID-19 » afin de permettre à un.e étudiant.e de laisser tomber un cours dont la forme a soudainement radicalement changé, sans être pénalisé.

Comment dois-je gérer la situation d’une étudiante ou un étudiant qui n’a pas accès à une connection ?

Il peut d’abord être possible de voir avec votre direction de secteur (DEP) si des outils peuvent être prêtés à de tel.les élèves. Étant donné la situation, vous êtes invités à faire preuve du plus de souplesse possible compte tenu des choix pédagogiques qui seront faits dans les prochaines semaines. Mais certain.es d’entre nous n’ont pas une situation personnelle leur permettant de faire des exceptions. C’est pourquoi il est plus simple de minimiser l’utilisation de ressources qui ne sont pas disponibles partout. Nous devons par contre souligner que certain.es étudiant.es ne pourront probablement plus suivre nos cours. C’est pour cette raison que nous militons pour réduire les impacts d’une telle réalité sur eux et elles.

Comment doit on gérer les absences des étudiantes et des étudiants avant l’interruption des cours et à la reprise de ceux-ci ?

Les étudiantes et les étudiants ayant dû s’absenter avant l’interruption des cours le 13 mars, car ils et elles répondaient aux conditions de mise en quarantaine exigées, sont jugés avoir un motif d’absence raisonnable. Leur situation devrait être traitée comme pour n’importe quel autre étudiant ou n’importe quelle autre étudiante malade. Dans le cas des absences qui suivront une éventuelle reprise des activités pédagogiques, il vous a été demandé d’être tolérant.e et de minimiser l’utilisation des rencontres synchrones obligatoires. Selon une directive transmise par la direction, les modalités d’enseignement synchrone obligatoires pour les élèves devront être utilisées exceptionnellement et être approuvées au préalable par votre direction de secteur (DEP).

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Questions liées au salaire

Comment serai-je rémunéré ?

Les employé.es réguliers et les précaires du régulier qui avaient un contrat au moment de la suspension des cours seront rémunérés comme s'ils travaillaient normalement, pour un maximum de 100% du traitement (les employé.es en double emploi ne recevront pas de salaire supplémentaire). Pour les chargé.es de cours à la formation continue, voir la section « Formation continue » plus loin. Les précaires sur un remplacement pourraient perdre leur contrat si le permanent qu'ils ou elles remplaçaient est de retour pendant la suspension des cours (comme ça aurait été le cas en temps normal). Dans le message de la direction du 26 mars, il est mentionné que « toutes les personnes permanentes ainsi que celles détenant actuellement une tâche d’enseignement ou un remplacement continueront à recevoir leur rémunération régulière, et ce, pour la durée prévue de cette tâche ou de ce remplacement, selon les mêmes conditions qui prévalaient lorsque le Cégep était officiellement ouvert. » Tous les contrats qui n’avaient pas encore été attribués en date du 13 mars ne le seront pas.

Les dernières consignes du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur demandaient aux directions de cégeps de continuer dans cette voie. 

Ajoutons qu’un programme d’aide a été mis sur pied par le gouvernement fédéral. Si votre contrat de remplacement prend fin, vous pourriez répondre à ses conditions. N’hésitez pas à nous contacter si vous avez besoin de soutien.

J'ai lu que le gouvernement nous offrait l'inflation pour trois ans, qu'advient-il de la négociation ?

Le gouvernement a exprimé le souhait de mettre derrière lui les négociations en réglant avec les organisations syndicales représentant le secteur de la santé. Certaines de ces organisations (APTS et FIQ) ont fait part de leur intérêt à procéder rapidement à des négociations.

Dans ce contexte, nos représentantes et nos représentants de la FNEEQ et celles et ceux des autres fédérations de la CSN concernées par la négociation nationale (formant le Comité de coordination des secteurs public et parapublic de la CSN - CCSPP) se sont réunis cette semaine et sont arrivés à un consensus pour présenter une contre-proposition au gouvernement. Compte tenu de l’état actuel d’urgence sanitaire et des mesures de distanciation sociale qui rendent difficiles, voire impossibles, la négociation et la consultation des membres, le CCSPP est donc arrivé au consensus de procéder à une contre-offre au gouvernement pour SUSPENDRE les négociations pour une durée de 18 mois. Cette durée pourrait être revue à la baisse si les parties syndicale et patronale en convenaient. Cette offre de suspension s’accompagnera d’une proposition d’ajustements salariaux pour les années 2020 et 2021 et d’autres modalités en lien avec la crise de la COVID-19. 

L’offre a été transmise au Conseil du trésor et nous attendons sa réaction.

Formation continue

Est-ce que je suis payé ?

Oui, si le cours a débuté avant le 16 mars 2020. La direction n’a pas encore statué sur les contrats qui commenceront après le 27 mars.

Dois-je continuer à donner mon cours ?

À partir du 30 mars, les activités autres qu’en présentiel devraient commencer.  Il est toutefois demandé par la direction, qui reçoit de son côté des demandes de l’AÉCS, de ne pas présenter de nouvelle matière avant le 6 avril, à moins que tous les élèves confirment clairement à l’enseignant.e qu’ils et elles acceptent de débuter avant cette date. Selon une directive transmise par la direction, une remise de travaux ou d’examen ne peut être exigée avant le lundi 13 avril même si ceux-ci étaient prévus avant la suspension des cours.

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