Date de publication :
mercredi 2 décembre 2020
Sommaire
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Consignes pédagogiques
Samedi dernier, en après-midi, la direction nous a fait parvenir ses directives pédagogiques pour la session d'hiver 2021. Ces consignes ont été présentées dans plusieurs instances dont la commission des études et en réunion intersyndicale, et nous avons tenté à chaque fois que nous l'avons pu de porter votre voix et de défendre vos besoins. Si nous avons fait des gains sur certains points, nous sommes préoccupés par certaines décisions de la direction. Dans le tableau qui suit, nous vous présentons notre lecture syndicale des points saillants de ces directives pédagogiques ainsi que nos recommandations. Si nous vous proposons ce résumé syndical, nous vous invitons cependant à ne pas faire l'économie d'une lecture attentive du document complet, déposé par la direction dans la communauté « Personnel - Cégep de Sherbrooke », puisque les changements par rapport à la session d'automne sont nombreux.
Résultats du sondage local sur les conditions d’enseignement en contexte de covid
Au début du mois de novembre, nous vous avons demandé de compléter une nouvelle fois le questionnaire préparé par la FNEEQ sur les conditions d’enseignement en contexte de COVID. Vous avez été 137 à y répondre, ce qui nous permet d’avoir un regard beaucoup plus précis sur les situations vécues au Cégep de Sherbrooke que ce que nous permettaient les données récoltées avec le premier questionnaire auquel avaient répondu 54 enseignantes et enseignants du Cégep.
Parmi les répondant.es, 61% sont des femmes et 74% sont des enseignant.es permanent.es. La formation générale représente 23% des répondant.es, comparativement à 28% pour les disciplines associées aux formations préuniversitaires et 47% pour les disciplines techniques.
Santé psychologique
Les résultats du premier sondage, dans lequel se trouvait le test psychologique autoadministré Kessler-6, nous apprenaient que 16,7% des enseignant.es vivaient de la détresse psychologique sérieuse et 37% de la détresse psychologique modérée. Ces données inquiétantes, même si elles étaient comparables à celles du réseau (21,6% et 29,8%), auraient pu ne pas refléter adéquatement la réalité, étant donné notre échantillon de 54 participant.es, qui n’est pas à l’abri d’une distorsion, due à un biais d’autosélection par exemple.
Les résultats du nouveau sondage, reposant sur un échantillon presque trois fois plus grand, confirment plutôt que n’infirment la tendance observée dans le premier sondage. C’est 22,8% des enseignant.es qui sont considéré.es comme vivant de la détresse psychologique sérieuse, et 32,4 % qui vivent de la détresse psychologique modérée.
Les catégories d’enseignant.es permanent.es et non-permanent.es ont des résultats similaires pour le pourcentage vivant de la détresse psychologique sévère (22% contre 22,2%). Les résultats sont aussi très près si l’on regarde l’ancienneté des répondant.es ou le secteur d’enseignement principal (formation générale, préuniversitaire ou technique) de leur discipline.
On constate cependant que les femmes sont plus nombreuses que les hommes à vivre de la détresse psychologique sévère (27,4% des femmes contre 14,6% des hommes). Les répondant.es qui ont des enfants ou des personnes à charge sont aussi significativement plus affecté.es (30,6%), mais ce sont les femmes enseignantes ayant des enfants ou des personnes à charge qui ont la situation la plus critique, avec 38,5% d’entre elles qui vivent de la détresse psychologique sévère.
Ce qui nous prend plus de temps à réaliser
Les enseignant.es le répètent, on est rarement en mesure de réaliser les activités d’enseignement et les tâches à notre contrat dans les heures prévues. Parmi ces activités, certaines sont particulièrement exigeantes en temps, pensons à la préparation des cours ou la coordination des stages.
Entre octobre et novembre, on constate que certaines activités prennent plus de temps pour un pourcentage croissant de nos membres. C’est le cas de la prestation des stages ou de la coordination de programme.
Les coordos, débordés
Les tâches de coordination sont, elles aussi, amplifiées par le contexte sanitaire. La circulation de l’information et le suivi des activités liées à la prestation de cours demeurent les tâches qui sont considérées comme plus exigeantes par le plus grand nombre de coordos.
Certaines tâches se révèlent, au fil de la session, plus chronophages. C’est le cas de la préparation du projet de répartition et du suivi des activités d’aide à la réussite.
Les activités qui écopent
Comme l’indiquent à peu près tou.te.s les répondant.es dans le volet qualitatif du sondage, il est non seulement impossible de tout faire dans le temps qui nous est donné, mais il faut aussi faire des choix et sacrifier certaines activités. Parmi les activités qui sont difficiles à réaliser avec satisfaction, on peut noter le développement de programme, la coordination de programme ou les activités particulières d’encadrement.
Celles qui ont particulièrement pâti depuis octobre sont notamment la coordination de programme, la coordination de stages et la préparation de stages.
Campagne 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes
La campagne 12 Jours d'actions contre les violences faites aux femmes est en cours. Cette année, le thème est « Violences systémiques, qu'on en finisse ! ». Du 25 novembre au 6 décembre, date commémorative du meurtre de 14 jeunes femmes en 1989 à l’École polytechnique de Montréal, le SPECS publiera des liens dans le but de réfléchir collectivement aux différents types de violence qui touchent les femmes. Suivez le lien pour mieux comprendre la campagne et connaître les évènements.
La violence et le harcèlement au travail :
En vois-tu ? En vis-tu ? En fais-tu ?
Les comportements associés au harcèlement et à la violence au travail entraînent de multiples conséquences, notamment sur la santé physique et psychologique des personnes qui en sont victimes. Ils provoquent également des répercussions néfastes sur les milieux de travail où ils se produisent.
S’il est vrai que la responsabilité de créer un milieu de travail sain et sécuritaire incombe d’abord à l’employeur, prévenir et contrer la violence et le harcèlement au travail est une responsabilité collective et le devoir de toutes et tous.
En tant qu’organisation syndicale soucieuse du bien-être au travail, la CSN a développé la campagne Agis pour que ça cesse afin d’accroître les connaissances générales des syndicats et de leurs membres. La campagne vise aussi à les outiller et leur permettre de reconnaître les manifestations de harcèlement et de violence au travail et d’intervenir pour y mettre fin.
Il suffit de cliquer pour visionner les vidéos :
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Visitez le site AGIS POUR QUE ÇA CESSE
pour consulter la documentation à ce sujet.
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Poste téléphonique #5330 info@specs-csn.qc.ca VP à l'information et à la mobilisation : Mathieu Poulin-Lamarre Agent de bureau : Luc Loignon |